Membre de la Société Nautique de Genève, Edouard Golbery dispute actuellement la redoutable Solitaire du Figaro Paprec; une course considérée comme la plus exigeante des épreuves en solitaire car elle se dispute sur des étapes d’une durée de 4-5 jours et à bord de voiliers monotypes. Les écarts entre les concurrents sont infimes, chaque seconde compte et les organismes des marins sont poussés à bout.
24è de la première étape entre Rouen et Gijon, Edouard navigue actuellement dans le groupe des poursuivants de la seconde, à destination de Royan via le Cap Finisterre. « Je suis très content de ma première étape », a-t-il déclaré au terme de la course. « La Solitaire du Figaro est une course au temps cumulé et je termine à 30 minutes du vainqueur après cinq jours de mer, ce qui est très bien. Là, tout demeure ouvert pour la suite. Je suis hyper content. »
Lors de la descente sur Gijon, la flotte s’est scindée en trois groupes, Edouard optant pour une route Est. Dans un premier temps, c’est le « groupe Ouest » qui a pris les commandes, puis c’est finalement le milieu qui est passé. Mais Edouard est bien revenu sur la fin. « Il y a eu des phases complexes. J’ai pris des risques, c’est ce que je voulais, et j’assume ces choix. C’est l’aboutissement d’un an de travail et je suis très content de mon début de course. »