Tous les dimanches matin, les membres les plus dynamiques de la section aviron de la SNG se retrouvent au club pour des sorties sur le lac. La trêve hivernale n’existe donc pas pour ces rameurs et rameuses passionné·e·s. Et même si les conditions sont défavorables, et qu’une sortie s’avère impossible, alors c’est l’ergomètre qui est mis à contribution et permet à tout le monde de rester actif.
Ulrike Kaiser-Boeing, l’une des membres de la section aviron, tient une permanence à la SNG tous les week-ends. Dès le samedi, elle analyse les conditions météo pour évaluer la possibilité d’une sortie le lendemain. Puis, le jour même, elle organise les yolettes qui permettent aux rameurs et rameuses de la section de se rassembler pour ramer ensemble.
« Après avoir effectué la composition des bateaux le dimanche matin à 8h30, nous ramons entre 10 et 15 kilomètres sur le Léman avant de nous réchauffer avec un café », explique Angela Piazzi, rameuse à la SNG depuis 2011. « Chaque dimanche, nous sommes au minimum deux bateaux, soit huit personnes à ramer. En hiver, nous évitons de mettre quelqu’un à la barre car il peut parfois faire très froid. A l’inverse, en été c’est primordial en raison du traffic qu’il peut y avoir sur le lac. Notre priorité est toujours la sécurité. »
Angela Piazzi et Vickie Hayek s’occupent aussi souvent des permanences du dimanche matin, notamment en l’absence d’Ulrike. Angela organise également des randonnées d’aviron : un petit groupe de la section part pour le weekend ramer sur d’autres sites, à l’image d’Annecy, Venise, Neuchâtel, Paris ou encore en Alsace. « En général, nous sommes plusieurs bateaux à partir ensemble », raconte Angela. « L’année passée par exemple, une équipe de quatre bateaux est partie ramer ensemble sur le lac d’Annecy. » Angela a effectué sa première randonnée en 2011. Dès l’année suivante, c’est elle qui s’occupait de l’organisation. Elle a attrapé le virus de l’aviron et n’a jamais cessé de ramer depuis.