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Cinq années de Régates DELEN, une rencontre hebdomadaire incontournable du mardi soir

C’est le rendez-vous incontournable des amateurs de régate. Tous les mardis soirs, les meilleurs équipages de la région ainsi que les amateurs désireux de découvrir la régate sans pression se retrouvent au large de la SNG dans le cadre des régates DELEN powered by Mercedes-Benz – Groupe Chevalley. Des courses qui se terminent par un repas au club, dans une ambiance festive et amicale.

Thierry de Groote, Managing Director de DELEN (Suisse), est à l’origine du partenariat entre DELEN et la Société Nautique de Genève, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire. Membre de la Nautique depuis plus de 10 ans, il bénéficie d’une trentaine d’années d’expérience de navigation sur différents supports, de la planche à voile à la voile de plaisance puis la régate. D’origine belge, il a débuté sa carrière chez DELEN en Belgique, en 1989. « La qualité des relations humaines est très importante pour moi et cette entreprise et ses valeurs m’ont donné envie de faire ce métier », précise-t-il. Arrivé en Suisse en 1993, il fut actif auprès d’autres institutions avant de retourner chez Delen en 2017.
Le partenariat entre DELEN et les régates du mardi est né de la passion de Thierry. « Au départ, j’étais un participant assidu des régates du mardi », explique-t-il. « J’ai appris à apprécier cet événement hebdomadaire sur Grand Surprise puis sur un LP 820. C’est un moment important pour moi, qui me permet de laisser l’agenda de côté, de retrouver mes amis et aussi de faire du networking. J’apprécie le côté familial et humain, mais aussi le lien avec la durabilité, les notions d’efficacité et de prudence, qui sont des valeurs que l’on retrouve dans ces régates comme chez DELEN. Je me suis naturellement rapproché de la Nautique pour proposer aux organisateurs de faire grandir cet événement ensemble ».

Le partenariat a commencé en 2018. « Ce n’est pas seulement un partenariat financier », précise Thierry. « C’est une association intelligente qui apporte aussi d’autres éléments comme de la créativité. Nous tentons d’offrir une hospitalité aux participants et une qualité d’accueil originale. Cette année, nous allons aider les gens à compléter leur collection de sacs de plage DELEN. Fin mai, une équipe de production de la banque va également filmer des images des régates. Mais il faut surtout rendre hommage aux bénévoles et autres membres de l’organisation, sans eux, tout ceci n’existerait pas. »

A l’origine, Thierry de Groote participait à ces régates pour s’entraîner mais elles sont depuis devenues sa priorité. « J’ai un équipage fidèle depuis une dizaine d’années. Nous naviguons pour le plaisir, pour oublier le stress de la journée », raconte-t-il.

Les régates du Mardi se disputent sur un parcours « banane » avec deux ou trois aller-retours en fonction des conditions de vent et des classes. Une vingtaine de voiliers se retrouve sur la ligne de départ en début de saison, mais il peut y avoir jusqu’à soixante embarcations en juin, juste avant Genève-Rolle-Genève et le Bol d’Or Mirabaud. La durée des régates est d’environ une heure à une heure et demi, puis tout le monde se retrouve au club pour dîner.

« Le petit lac est un plan d’eau exceptionnel, nous vivons de belles émotions », raconte Thierry. « Chaque semaine est différente selon les conditions météo; c’est assez formateur et cela aide à la sécurité. Sur l’eau, c’est compétitif mais il n’y a pas de jury : les éventuels problèmes se règlent souvent par une poignée de main au bar. »

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Membre de la Nautique depuis 2006, Karim Alami est le nouveau président de la section Hélice, dont tout le Comité a changé cet hiver. Ses premières expériences à la SNG remontent à 2001, lorsqu’il a commencé à faire de la surveillance. Il est également membre de la commission d’admission depuis 12 ans.

Avec vingt ans de surveillance à son actif, dont une bonne partie en bénévolat, Karim voit sa présidence comme une opportunité de reconstituer une équipe qui fonctionne et de proposer des évolutions. « J’aimerais recentrer l’hélice sur le sport motonautique vert, et lui donner une nouvelle dynamique », précise Karim. « J’aimerais par exemple que l’on utilise des bateaux à hydrogène pour les sports nautiques et que l’on remplace le rallye motonautique standard par une course de relais électrique. »
En collaborant avec l’EPFL et l’Hépia, la section hélice aimerait trouver des solutions intéressantes pour faire évoluer la section vers des événements plus respectueux de l’environnement. En prenant aussi exemple sur Monaco, elle va travailler sur des modules déjà existants (type catamaran) et chaque équipage pourra créer un moteur à zéro émission. L’objectif sera d’organiser des compétitions visant à aller le plus loin possible avec ces moteurs.

Garder le ski nautique à flot est aussi l’un des objectifs. « Nous avons un super pilote, Claude Perez, et 75% des gens viennent de l’extérieur », précise Karim. « J’aimerais conserver cette activité aussi longtemps que possible ».

Faire de nouvelles activités ou améliorer celles qui existent déjà est aussi à l’ordre du jour. « L’hélice classique, événement le plus important de la section, est devenue une parade de bateaux venant de différents pays », explique Karim. « Mon objectif est de revenir sur l’ancien format, plus sportif, avec des épreuves de manoeuvrabilité et des courses d’endurance. »

Côté social, Karim souhaite recréer des bals inter-sections pour rassembler les comités et améliorer la cohésion d’équipe, élément important sachant que les sections travaillent très souvent en collaboration.

Le comité de la section hélice va devenir le plus grand du club, avec seize membres. La nomination d’un deuxième responsable pour chaque événement permettra d’améliorer le travail d’équipe et d’avoir une solution efficace en cas d’absence.

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Jérôme Clerc et ses six coéquipiers à bord du TF 35 Realteam Sailing ont pulvérisé lundi passé (27 mars) le prestigieux record du Ruban Bleu, détenu depuis dix ans par l’équipe Hydros et son skipper Daniel Schmäh. Le nouveau temps de référence est exceptionnel : 3 heures et 43 minutes, soit 46 minutes et 48 secondes de mieux que le précédent record.

« Nous avons bénéficié d’une fenêtre météo exceptionnellement rare, avec du Joran bien établi sur l’ensemble du lac », précise Jérôme Clerc, le skipper de Realteam. « Par ailleurs, les conditions étaient maniables, entre 15 et 18 noeuds. Les TF 35 ne sont pas très à l’aise dans du vent trop fort, donc c’était parfait. »

La ligne de départ virtuelle, au large de Port Noir, a été franchie peu avant midi selon les recommandations de Philippe Jeanneret, qui a joué un rôle déterminant dans l’établissement du record. L’angle était favorable sans être idéal, puisque l’équipage de Realteam a dû tirer quelques bords dans le petit lac alors que celui-ci peut parfois (très rarement!) être traversé d’une traite jusqu’à Rolle.

Après une cinquantaine de minutes de navigation, au large de Saint-Prex, l’équipage est resté encalminé une dizaine de minutes dans une bulle sans vent, avant d’enclencher à nouveau le turbo et de rejoindre le Bouveret en un bord.

L’équipe a ensuite tiré deux bords entre le Bouveret et Meillerie, puis mis le cap sur Genève, atteint sans effectuer la moindre manoeuvre. Le seul empannage depuis Evian a été effectué à 100 mètres de la ligne d’arrivée!

« C’était notre deuxième navigation de l’année, et le deuxième jour d’ouverture du Ruban Bleu, qui est réalisable uniquement lors de la période d’heure d’été », précise Jérôme Clerc. « Cela fait sept ans que nous courons après ce record. Nous l’avons tenté en D35 et en GC32. Il nous est arrivé de faire de la casse et nous avons terminé une fois à dix minutes du record… C’est donc un véritable accomplissement pour toute notre équipe, et particulièrement pour Esteban Garcia, le propriétaire du voilier. »

L’équipage de Realteam Sailing était constitué de Jérôme Clerc, Sébastien Col, Esteban Garcia, Rémi Aeschlimann, Benjamin Amiot, Gurvan Bontemps et Denis Girardet, soit sept équipiers alors que les TF35 se naviguent à six dans le cadre des régates de classe. « Nous étions plus à l’aise grâce à ce poids supplémentaire, le voilier mieux assis sur ses foils », ajoute Jérôme.

Pour être complets, précisons encore que le 8 juillet dernier, Marius de Mourgues a établi un temps de référence en kitefoil en 3h40’56″ sur un parcours légèrement différent (Vengeron, YCG, Bouveret et retour) puisque le kite surfing n’est pas autorisé au niveau de la jetée Nord de la SNG. Un temps exceptionnel, non homologué dans le cadre du Ruban Bleu, mais néanmoins très proche de celui de Realteam Sailing et qui illustre bien l’extraordinaire variété des plateformes capables de naviguer autour du Léman en moins de quatre heures. On se réjouit déjà des prochaines tentatives !

Les candidatures pour les Youth & Women’s America’s Cup sont ouvertes !

Alinghi Red Bull Racing annonce l’ouverture des candidatures pour représenter la Suisse lors de la première Women’s America’s Cup et de la troisième Youth America’s Cup, véritables tremplin vers la voile professionnelle. Elles seront organisées pendant la 37e America’s Cup à Barcelone, à l’automne 2024, au cœur de l’évènement phare. La première phase de sélection pour rejoindre ces deux équipes se fera sur dossier (formulaire ici) jusqu’au 30 avril puis les candidats retenus seront invités pour la phase suivante en Suisse cet été.

Pour rejoindre l’équipe féminine, il faudra avoir plus de 18 ans en 2024, et entre 18 et 25 ans pour l’équipe jeune, ouverte aux hommes et aux femmes. Dans les deux cas, il faut satisfaire aux critères de nationalité développés ici.

Parlez-en autour de vous, vous connaissez peut-être le prochain talent de la voile suisse !

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L’America’s Cup s’ouvre aux femmes ainsi qu’aux plus jeunes régatiers par l’intermédiaire de la Women’s America’s Cup et de la Youth America’s Cup; deux épreuves qui se dérouleront en septembre et octobre 2024 à Barcelone, en marge de la Coupe de l’America. C’est une magnifique opportunité pour les jeunes navigatrices et navigateurs suisses de régater au plus haut niveau sur des bateaux de type AC40 one-design.

Le processus de sélection des talents se déroulera en trois étapes sur l’année 2023 et débute dès le mois d’avril avec la soumission des candidatures. Cette dernière est réservée à tous les régatiers nés entre le 20 septembre 1998 et le 1er juin 2006 (Youth AC) et aux régatières (Women’s AC) nées avant le 1er janvier 2006. Les candidat·e·s doivent être titulaires d’un passeport Suisse.

Le formulaire de postulation sera disponible dès le mois d’avril sur le site d’Alinghi Red Bull Racing.

Les qualifications se dérouleront en trois phases, dont la troisième à la Société Nautique de Genève du 18 au 21 juillet. Certainement un spectacle intéressant, et le début des activités très concrètes en vue de la prochaine Coupe sur le Léman!

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Tous les dimanches matin, les membres les plus dynamiques de la section aviron de la SNG se retrouvent au club pour des sorties sur le lac. La trêve hivernale n’existe donc pas pour ces rameurs et rameuses passionné·e·s. Et même si les conditions sont défavorables, et qu’une sortie s’avère impossible, alors c’est l’ergomètre qui est mis à contribution et permet à tout le monde de rester actif.

Ulrike Kaiser-Boeing, l’une des membres de la section aviron, tient une permanence à la SNG tous les week-ends. Dès le samedi, elle analyse les conditions météo pour évaluer la possibilité d’une sortie le lendemain. Puis, le jour même, elle organise les yolettes qui permettent aux rameurs et rameuses de la section de se rassembler pour ramer ensemble.

« Après avoir effectué la composition des bateaux le dimanche matin à 8h30, nous ramons entre 10 et 15 kilomètres sur le Léman avant de nous réchauffer avec un café », explique Angela Piazzi, rameuse à la SNG depuis 2011. « Chaque dimanche, nous sommes au minimum deux bateaux, soit huit personnes à ramer. En hiver, nous évitons de mettre quelqu’un à la barre car il peut parfois faire très froid. A l’inverse, en été c’est primordial en raison du traffic qu’il peut y avoir sur le lac. Notre priorité est toujours la sécurité. »

Angela Piazzi et Vickie Hayek s’occupent aussi souvent des permanences du dimanche matin, notamment en l’absence d’Ulrike. Angela organise également des randonnées d’aviron : un petit groupe de la section part pour le weekend ramer sur d’autres sites, à l’image d’Annecy, Venise, Neuchâtel, Paris ou encore en Alsace. « En général, nous sommes plusieurs bateaux à partir ensemble », raconte Angela. « L’année passée par exemple, une équipe de quatre bateaux est partie ramer ensemble sur le lac d’Annecy. » Angela a effectué sa première randonnée en 2011. Dès l’année suivante, c’est elle qui s’occupait de l’organisation. Elle a attrapé le virus de l’aviron et n’a jamais cessé de ramer depuis.

Dimanche 2 mars 2003, il y a très exactement vingt ans : une date historique pour Alinghi, pour la Société Nautique de Genève et pour la voile internationale. Le challenger helvétique pour la Coupe de l’America, porté par Ernesto Bertarelli et portant les couleurs de la SNG, remporte le trophée le plus prestigieux du monde de la voile internationale sur le score de 5-0 face à Team New-Zealand.

C’est la première fois qu’une équipe européenne remporte l’America’s Cup. Jusqu’à présent, et depuis 150 ans, seuls les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande étaient parvenus à conquérir le précieux et tant convoité pichet sans fond.

Malgré l’éloignement géographique, la communion entre le club et l’équipe est totale. Plus de 3000 personnes sont rassemblées au club-house au coeur de la nuit – décalage horaire oblige – pour assister à l’ultime victoire d’Alinghi dans une ambiance de délire.

Cinq jours plus tard, l’équipe est accueillie en grande pompe à la SNG, puis elle se rend sur la Rotonde du Mont-Blanc ou pas moins de 40’000 personnes en liesse la célèbrent. Le pont du Mont-Blanc est bloqué, l’America’s Cup est projetée sur le Jet d’eau, la foule hurle sa joie.

Désormais « Defender » de l’America’s Cup, Alinghi a la responsabilité et le devoir d’organiser la prochaine édition de la Coupe. Quatre ans plus tard, et après avoir contribué à profondément moderniser la ville espagnole de Valence, Alinghi s’impose une nouvelle fois sous les couleurs de la SNG.

Aujourd’hui, c’est une nouvelle équipe qui s’apprête à défier les meilleurs marins du monde; une équipe constituée de jeunes régatiers de la région, qui travaille d’arrache-pied pour perpétuer la réputation d’excellence de l’équipe, sous les couleurs de la Société Nautique de Genève et d’Alinghi Red Bull Racing.

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Alinghi Red Bull Racing navigue depuis l’an passé à bord du tout premier AC75 de l’histoire de la classe, anciennement connu sous le nom de Te Aihe et mis au point par Emirates Team New Zealand. Un voilier nommé BoatZero par le challenger de la SNG, sérieusement remis à neuf et mis à l’eau en août 2022 après plusieurs mois de préparatifs.

« L’objectif initial était de disposer d’une bonne plateforme pour nous permettre de découvrir la navigation sur ce type de voilier, nouveau pour nous tous », explique Arthur Cevey, membre du power group et également doté d’une formation de constructeur naval. « Par la suite, nous avons effectué différentes mises à niveau pour l’adapter à la jauge de la 37ème Coupe de l’America. Et désormais, nous développons de nouvelles améliorations des systèmes en vue de la prochaine Coupe, prévue en automne 2024 ». Une épreuve que l’équipe Alinghi Red Bull Racing disputera sur un nouveau voilier, développé et construit spécifiquement par et pour l’équipe. « Avant Noël, nous avons par exemple mis en place un foc autovireur, qui permet notamment de gagner du temps et d’économiser les forces de l’équipage lors des virements de bord », explique encore Arthur.

Afin de travailler dans des conditions optimales, l’équipe s’est installée à Barcelone, site de la prochaine Coupe, où elle dispose d’infrastructures provisoires dans l’attente de la construction de la base officielle. Installée à l’entrée du port de plaisance à deux pas du téléphérique et du fameux hôtel W, Alinghi Red Bull Racing dispose d’un espace de stockage et de travail sur le bateau, ainsi que de bureaux qui permettent d’accueillir les designers et les ingénieurs, l’équipe de marketing / communication, les marins et le management de l’équipe.  « Nous sommes tous bien installés à Barcelone », précise Arthur. « Cette base nous permet d’être à 100% opérationnels. »

Pas moins d’une quarantaine de personnes est impliquée dans chaque séance de navigation.  « Lorsque nous sortons en mer, il faut se lever tôt », raconte Arthur. « Dès que les conditions météo et le programme de l’équipe le permettent, nous sortons le bateau du hangar, nous le mâtons puis nous le mettons à l’eau. Tour cela requiert une logistique importante : dès que nous sortons du port, nous sommes suivis en permanence par plusieurs bateaux accompagnateurs en charge notamment de la sécurité mais aussi de l’ingénierie, du coaching, de la production d’images etc. Ensuite, lorsque nous rentrons, il faut gruter le voilier, le démâter, le nettoyer puis le rentrer dans le hangar. Nous faisons ensuite un débriefing et nous contrôlons l’état du bateau afin d’être à nouveau prêts pour la prochaine navigation. »

La prochaine Syz Translémanique en Solitaire aura lieu les 26-27 août prochains et sera marquée par la présence d’une ambassadrice de marque, la navigatrice genevoise Justine Mettraux.

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Genève, le 18 janvier 2023

Pour fêter dignement son cinquantième anniversaire, la Syz Translémanique en Solitaire accueillera la navigatrice de course au large genevoise Justine Mettraux comme ambassadrice. Septième de la Route du Rhum en novembre 2022 et actuellement engagée dans la course autour du monde en équipage The Ocean Race, Justine reviendra aux sources pour naviguer sur le lac où elle a fait ses premiers pas.

« Je suis très heureuse d’avoir l’occasion de revenir naviguer sur le Léman », déclare Justine Mettraux. « Après dix ans sans participation à la Translémanique en Solitaire, je me réjouis de revenir sur une étape importante de mon parcours. J’espère pouvoir inspirer les jeunes en leur montrant qu’il est possible de faire une carrière de course au large en débutant sur le Léman. »

Le départ de la Syz Translémanique en Solitaire 2023 sera donné le 26 août prochain. La course réunira les meilleur·e·s régatiers·ères du Léman sur un parcours exigeant entre Genève et le Vieux-Rhône, long de 120 kilomètres.

« La Translémanique a été ma première expérience de course en solitaire », raconte Justine. « J’y ai participé quatre fois quand je vivais encore en Suisse. C’était une étape importante dans ma carrière : j’ai pu me mettre en situation, apprendre à me préparer. C’est souvent la première étape pour les jeunes qui s’intéressent à la course au large. »

Justine a participé pour la première fois à cette course lorsqu’elle avait entre 18 et 20 ans. Lors de sa deuxième participation, elle a d’ailleurs terminé deuxième en Surprise. Ce n’étaient que les prémices de la course en solitaire pour elle, qui a gagné en expérience depuis et donne quelques conseils pour réussir une belle Translémanique : « Il faut être bien entraîné et avoir un bateau opérationnel; ce ne sont pas forcément des bateaux conçus pour naviguer en solitaire, donc il est important de bien les préparer. Bien entendu, il faut avoir une bonne connaissance du lac, ce sont souvent les plus expérimentés qui arrivent à tirer leur épingle du jeu. »

Avant sa venue en Suisse, Justine a un programme bien chargé en 2023. Elle participera à trois étapes de la mythique course autour du monde The Ocean Race et s’alignera également sur le départ de la Rolex Fastnet Race en juillet prochain, avant de revenir sur Genève pour la Syz Translémanique en Solitaire. « Je me réjouis de retrouver le lac et j’ai hâte de passer un bon moment dessus », conclut Justine. « Je vais prendre un maximum de plaisir ».

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Membre de la Société Nautique de Genève, Arnaud Psarofaghis compte parmi les meilleurs navigateurs de la jeune génération en Suisse. En 2014, il est d’ailleurs sacré « Navigateur Suisse de l’Année » aux Swiss Sailing Awards.

Originaire de Corsier, sur les rives du Lac Léman, ce n’est pas un hasard si Arnaud s’est tourné vers la voile en compétition. Emmené tout jeune par son père et son oncle (constructeur naval), il navigue dès sa plus tendre enfance sur les plus beaux bateaux du lac (Toucan, Psaros 40, Ventilo M2, D35 pour ne citer qu’eux) et développe son feeling inné pour la glisse.

Tout d’abord sur une coque, rapidement sur deux ou trois coques, puis sur la pointe des foils, Arnaud s’est enrichi aux côtés de grandes équipes à l’image de Tilt, Realstone, Energy Team ou encore Groupama Team France.

Il apprend en parallèle le métier de maître voilier, puis exerce en tant que de dessinateur de voiles depuis 2009.

Arnaud rejoint Alinghi en 2016 doté d’une riche expérience et après avoir remporté le D35 Trophy ainsi que le Bol d’Or en 2015 sous les couleurs de Tilt. Pour cette même équipe, il avait officié en tant que coach lors de la Red Bull Youth America’s Cup de 2013 et développé son aptitude à travailler en équipe.

Barreur doué et consciencieux, Arnaud s’est également illustré en Moth à foil raflant deux titres de champion d’Europe (2008 et 2009) et une 3e place au championnat du Monde en 2009.

Depuis son arrivée dans l’équipe, il a contribué aux victoires de 2017, 2018 et 2019 sur le D35 Trophy, aux succès sur les championnats 2016 et 2018 d’Extreme Sailing Series, et tout récemment au titre de champion du monde de GC32 2019 et aux victoires du championnat GC32 Racing Tour en 2019 et 2021.

En décembre 2021, il rejoint les rangs de la nouvelle équipe, Alinghi Red Bull Racing, pour sa première participation sur l’America’s Cup dans le cadre de la 37e édition (Barcelone, automne 2024).