LE FITNESS DU CLUB EST CERTIFIÉ QUALICERT

Le fitness du Club est maintenant certifié QualiCert. Cette certification prouve que le fitness est de qualité mais permet également un remboursement de l’abonnement par les assurances et les complémentaires.

Suite à l’initiative du personnel de notre fitness, un audit a été effectué pour prétendre à la certification QualiCert. « Nous avons envoyé une demande à QualiCert puis avons recueilli tous les documents requis, avant de recevoir un représentant de l’organisation sur place », explique Melina Moustaki, coach au Club.

Après vérification des lieux, des postes de travail, de la trousse de premiers secours et des DAE (défibrillateurs automatisés externes), plusieurs membres du personnel ont suivi une formation de premier secours, qui devra être renouvelée tous les deux ans.

Le QualiCert est un institut de contrôle qui certifie les centres de fitness. Il garantit la qualité du fitness dans son intégralité, des appareils de musculation aux entraînements proposés. Il s’assure que le lieu soit propre, organisé, sécurisé et que les entraîneurs soient des personnes qualifiées.

La certification permet aux membres de se faire rembourser, en partie ou entièrement, l’abonnement de fitness par leur assurance maladie ou complémentaire. Retrouvez la liste des assurances maladie prenant en charge le remboursement et les modalités ici.

Le fitness de la Nautique est ouvert tous les jours (sauf le dimanche) de 7h à 21h et le samedi de 8h à 18h. Un entraîneur supervise la salle de sport toute la journée. Des cours collectifs sont aussi disponibles : renforcement musculaire, renforcement postural et gainage. Vous pouvez également demander un cours privé selon vos besoins.

Stéphane Trachsler, président de la Section aviron, s’est rendu à Bâle en compagnie d’Yves de Siebenthal, rameur au long cours à la SNG et de Charles Hostettler, ancien membre de la Nautique qui rame désormais à Vésenaz. Tous les trois, ainsi que Felicity Medinnis-Leach, qui avait notamment représenté la SNG aux Championnats du monde de 1988 et de 1990 et qui n’a pas pu faire le déplacement à Bâle, se sont vus remettre une distinction inaugurée cette année par Swiss Rowing, la fédération nationale : le Ruban équatorial rouge et blanc.

Cette distinction symbolique, décernée par Swiss Rowing, récompense celles et ceux qui ont ramé au minimum la distance cumulée de la circonférence de la terre au cours de leur appartenance à un club suisse, soit 40’075km !

La commission d’admission gère l’adhésion des nouveaux membres du Club. Avec 4’470 membres fin 2023, le Club a connu une augmentation de 22% en cinq ans. Mais la capacité d’accueil est limitée et les admissions seront donc restreintes dès cette année.

Patrice Mégevand, président de la Commission d’admission, a repris cette fonction il y a deux ans avec deux objectifs précis : favoriser une approche qualitative plutôt que quantitative et encourager l’adhésion de jeunes sportifs. Il est entouré de neuf autres membres de la Nautique, parmi lesquels Guillaume Rychner, vice-président, et deux représentants de chaque section.

« Nous avons déjà entrepris des démarches car si nous ne faisons rien, le Club dépassera le cap des 5000 membres », précise Patrice. « En saison, le restaurant et les événements sociaux sont toujours complets, ne permettant parfois pas à tous les membres de profiter du Club comme ils le souhaitent. »

Face à l’augmentation croissante du nombre de membres, la responsabilité de la Commission d’admission est de préserver une qualité de vie pour les membres actuels, sachant que le club a atteint ses limites de capacité d’accueil. Ainsi, les nouvelles demandes d’admission des membres seniors sont mises en liste d’attente.

L’effet America’s Cup et le nouveau port ont créé une nouvelle dynamique dans les demandes d’admission. « Avec les victoires d’Alinghi en 2003 et 2007, la SNG avait déjà attiré beaucoup de monde », explique Patrice. « Le nombre de jeunes inscrits aux écoles de sports a bondi, tout comme le nombre global des membres. Il y a eu une vraie émulation. Nous devons cependant conserver un équilibre entre pratiquants et non-pratiquants au sein du Club en incitant les membres à la pratique des sports nautiques. »

La Nautique est, avant tout, un club qui promeut les sports nautiques mais c’est aussi un lieu social où l’esprit familial est essentiel. En ce sens, la volonté des membres de faire du bénévolat est importante : sans bénévole, les activités du Club ne pourraient pas être menées à bien.

« Nous voulons préserver l’esprit club de sports nautiques à la SNG, ainsi que le côté familial », conclut Patrice. « C’est avec cet objectif en tête que nous avons décidé de réguler les nouvelles demandes d’adhésion. »

Avec l’arrivée d’une nouvelle catégorie de bateaux, celle des foilers, le règlement des Léman Sailing Speed Records a été modifié afin d’encourager le développement de nouveaux bateaux, archimédiens ou à foils.

Un changement dans le règlement d’application de la jauge fait qu’il y a désormais trois familles de voiliers : les monocoques archimédiens, les multicoques archimédiens et, la nouveauté, la catégorie foiler. Ainsi, en plus du Bol d’Or et du Bol de Vermeil, deux nouveaux bols pourront être remportés : le Bol foilers ainsi que le Bol multis.

« Aujourd’hui, les voiliers qui vont le plus vite sont les monocoques à foils », explique Vincent Boaron, président du Cercle de la Voile. « Quand des voiliers volent, il n’y a plus de sens à différencier les monocoques et les multicoques. En archimédien, les multicoques sont plus rapides, mais pas en situation de vol. »

La création de cette nouvelle catégorie engendre des modifications pour les Léman Sailing Speed Records. Le défi compte maintenant six records distincts. Le Ruban Violet a été modifié et ne concerne désormais plus que les monocoques archimédiens, tandis que deux nouveaux Rubans ont été créés : le Ruban foiler pour les voiliers à foils (monos ou multis) et le Ruban multi pour les multicoque archimédiens.

« L’objectif est de redynamiser les tentatives de records », précise Vincent Boaron. « Nous voulons aussi continuer à favoriser le développement de tous les types de bateaux. Si l’on mélange des voiliers trop différents dans la même catégorie, il n’y a plus de cohérence dans la classe. Ce développement est en lien avec l’évolution des bateaux sur le lac. »

A l’arrivée des multicoques, le Ruban Violet (et le Bol de Vermeil) avaient été créés pour préserver l’intérêt pour les monocoques. Quarante ans plus tard, une nouvelle avancée technologique entraîne un ajustement du règlement, afin que les classes correspondent aux développements technologiques les plus récents.

De nombreux voiliers pourraient tenter d’établir un nouveau record. En monocoques (Ruban Violet), le record date de 2007 et est détenu par un voilier, le Psaros 40, conçu il y a plus de vingt ans ! Le nouveau Ruban Multis ouvre lui aussi la porte à de nouveaux records pour les grands multicoques puisque le record, attribué rétroactivement au Décision 35 Julius Baer, date également de 2007. « Le but est de préserver la diversité de toutes les classes de voiliers, et de faire en sorte que ses membres naviguent entre eux, à armes égales, » conclut Vincent.

Le Fonds Ambition a été créé en 1998 par le Comité Central de la Société Nautique de Genève dans le but de soutenir financièrement les athlètes de haut niveau du Club.

Ce Fonds, principalement orienté vers l’excellence, vise à soutenir les athlètes de la relève et d’élite, membres du Club, ayant un potentiel de résultats exceptionnels au niveau national et international.

Toute demande doit remplir les conditions suivantes :

  • Être membre du Club avec au moins un an d’ancienneté au moment de la soumission du dossier.
  • Présenter la candidature selon les modalités et les délais fixés par la direction sportive. Les candidatures soumises hors délais ne seront pas prises en compte.
  • Pour les détenteurs de la Swiss Olympic Card : la carte doit être valable au moins jusqu’au 30 novembre de l’année de la demande. Un sportif qui attend la décision de Swiss Olympic concernant l’attribution de la carte peut déposer une demande qui sera considérée comme suspendue jusqu’à l’octroi du statut de sportif de Swiss Olympic.

 

A peine revenue de sa formidable Transat Jacques Vabre, la navigatrice genevoise se projette sur son prochain objectif : le Vendée Globe, dont le départ sera donné le 10 novembre prochain aux Sables d’Olonne. Interview exclusive pour la Nautique.

Justine, encore une fois un grand bravo pour cette formidable Transat Jacque Vabre. T’es-tu bien remise de cette traversée?
Justine Mettraux : Oui, je suis en bonne forme, mais clairement aussi encore assez fatiguée. Je pense qu’il me faudra un bon mois pour m’en remettre complètement.

Comment vas-tu t’y prendre, quel est ton programme de récupération?
JM : Pour commencer, j’ai une chance : je ne dois pas disputer la transat Retour à la Base pour me qualifier, puisque c’est fait depuis la dernière Route du Rhum. Ma saison est terminée et le voilier sera ramené en France par mon équipe technique. Dans un premier temps, je vais rester un peu en Martinique puis je serai de retour en Suisse, notamment pour des obligations médias mais j’espère aussi passer quelques jours à la montagne.

Quels enseignements tires-tu de ta course?
JM : Nous avons beaucoup appris, avec Julien. Au niveau des réglages, de la technique, de l’ergonomie… Nous avons établi une check-list tout au long de la course, que nous avons partagée avec le boat captain.

Avez-vous connu des problèmes techniques à part votre hook de grand-voile, qui a été abondamment commenté?
JM : Non, rien de particulier, juste des bricoles. Mais le souci de hook (avec tous les hooks en réalité) nous a mis la puce à l’oreille car nous n’avons jamais eu de tel problème par le passé. Ce sont des systèmes sensibles, qui méritent plus d’attention de notre part en vue du Vendée Globe.

Ce problème vous a-t-il beaucoup pénalisé?
JM : Oui, c’est clair, mais d’une certaine façon c’est un moindre mal. La voile est un sport mécanique; ce sont des choses qui arrivent.

Quel est désormais ton programme pour ces prochains mois?
JM : Le voilier va bénéficier d’un chantier en profondeur de décembre à mars, durant lequel nous allons notamment installer de nouveaux foils. Puis je vais naviguer un maximum, il y a deux transats en solitaire au programme ce printemps, la CIC et New-York Vendée, puis le Défi Azimuth. Je vais en profiter pour accumuler un maximum d’expérience avant le Vendée Globe.

Tu parles de ces courses avec beaucoup de détachement, comme si tu allais faire la régate du mardi soir… Pourtant ce n’est pas rien une transat en solo?
JM (Éclat de rire…) : Oui, c’est vrai. Mais je me lancerai dans ces courses sans pression. Bien sûr, je suis toujours très compétitive et je veux bien faire, mais pour me qualifier définitivement pour le Vendée Globe, je devrai juste prendre le départ de l’une d’entre-elles. Ceci dit, il est évident que deux transats en solitaire constituent un bel entraînement en vue du Vendée Globe, c’est donc un objectif important.

 

Adrien Bonny courait déjà sur les pontons du Club dans sa plus tendre enfance; il y est membre depuis tout petit et a grandi à Genève. Aujourd’hui, il vient d’être élu président du Yachting Léger, une section dont il fait parti depuis plus de dix ans.

Pour Adrien, la Nautique est une histoire de famille puisque ses deux parents sont eux-mêmes bénévoles au Club; José Bonny est actuellement membre du comité central mais il organisait auparavant les grandes régates du Club. La fibre de l’organisation d’événements et les valeurs du bénévolat ont donc été tout naturellement transmises à Adrien. Il a commencé dès ses 18 ans en s’occupant de l’archivage à la SNG puis a été garde-port pendant neuf ans.

« Notre société ne pourrait pas fonctionner sans bénévolat », explique Adrien. « Ces valeurs m’ont été inculquées depuis tout jeune et j’en suis fier. Il y a un côté très réjouissant et valorisant de donner de son temps et de créer. »

Avec ses différentes expériences de bénévole au sein du Club, Adrien connaît tous les rouages du système et est toujours prêt à donner un coup de main. Depuis de nombreuses années, il participe à l’organisation d’événements de la section du Yachting Léger et est d’ailleurs président de l’organisation des Grand-Prix de TF35 à la Nautique depuis plus de sept années. Après avoir pris la vice présidence du Yachting Léger il y a six ans, il a été élu président au mois de novembre dernier.

« Le Yachting Léger est une section dynamique qui a beaucoup évolué », précise Adrien. « Nous avons cette volonté d’être présent pour les jeunes et de leur offrir des solutions pour accéder aux supports techniques. Il y a clairement deux mondes que l’on essaie de rapprocher dans cette section : d’un côté les bateaux rapides et modernes comme les TF35 et les AC40 pour les marins expérimentés et de l’autre les Optimist et les Laser pour les plus jeunes. Nous voulons faire rêver les jeunes et les inspirer. »

La section du Yachting Léger compte 391 membres dont une moitié de jeunes.

« En tant que président, je m’assurerai de défendre les intérêts du Yachting Léger auprès du comité central », ajoute Adrien. « J’ai la chance d’avoir un super comité avec des gens motivés et compétents qui ont envie d’organiser. Dans la section, nous essayons de mettre en avant l’engagement des jeunes, et pas seulement la performance pour avoir une belle cohésion d’équipe; le Yachting Léger est une grande famille. »

Adrien est passionné de nautisme et du lac. Il a eu son premier bateau il y a treize ans, un Corsaire, et il possède aujourd’hui un voilier familial qu’il appelle Eimlow, faisant référence aux noms de ses deux petits garçons. En tout cohérence avec son amour du lac, Adrien est également responsable de projets à l’ASL, Association pour la Sauvegarde du Léman où là aussi, il est un vrai couteau suisse ! Sa vie est rythmée par son amour du lac et des ports.

« Je ne pourrais pas vivre là où il n’y a pas d’eau; », conclut Adrien. « Le lac fait partie de ma vie. J’aime l’observer quand il est calme, un vrai moment de plénitude mais j’aime aussi le voir quand il se déchaîne. »

 

Le duo membre du Club a terminé deuxième lors de sa dernière course de la saison, le Nastro Rosa Tour qui s’est déroulé au début du mois de novembre dernier. Organisé par le plus vieux club d’Italie, le Yacht Club Italiano – jumelé à la Société Nautique de Genève – cette course consiste en un tour d’Italie avec un départ à Venise. Les navigateurs et navigatrices ont longés les côtes italiennes jusqu’à l’arrivée à Gênes.

« Le départ, sous gennaker, était magnifique », raconte Alicia. « Nous étions près de la place Saint Marc à Venise et nous virions de bord juste à côté. Cette course était une superbe expérience d’entraînement pour apprendre à naviguer en Méditerranée. La météo était très changeante et le vent pouvait passer de 0 à 25 noeuds en un instant. »
La course exigeait des équipages qu’ils passent des portes près des côtes et ne pouvait donc pas aller chercher le vent au large, ce qui rendait la course plus technique. De nombreuses règles étaient à respecter. Les portes étaient contraignantes mais cela permettait d’admirer des endroits magnifiques.

Edouard et Alicia étaient en tête pendant les trois quarts de la course mais de la casse sur le bateau les a ralenti plusieurs fois, les reléguant en deuxième position à la fin. « C’était une bonne conclusion de la saison pour nous, avant qu’Alicia se lance en Mini et moi en Figaro », précise Edouard. « Ce résultat montre que tous nos entraînements ont payé. Nous sommes très contents de finir deuxième. » C’était leur premier podium et le duo a terminé premier équipage mixte.

La flotte des dix Figaro 3 était composée principalement de navigateurs italiens. Ceux-ci avaient un avantage car ils connaissaient bien la Méditerranée mais notre duo avait l’avantage de mieux connaître le bateau et ses limites et notamment comment le régler dans des conditions de vents forts. Les conditions étaient assez particulières du fait des îles : des grains arrivaient subitement, passant de 0 à 35 noeuds très rapidement; conditions caractéristiques du mois de novembre.

Avec une météo changeant constamment, il était difficile pour le duo de dormir et manger : il y avait toujours des réglages et ajustements à faire. C’était aussi la dernière course de la saison donc la fatigue était déjà présente.

Les organisateurs de la course ont l’intention d’ouvrir celle-ci à plus de bateaux afin de la populariser; c’est la course la plus longue de Méditerranée. C’est également le seul événement au monde qui peut partir de Venise. « C’est assez impressionnant », explique Alicia. « Il faut franchir des immenses portes en bronze pour arriver dans un port datant de l’Antiquité, réservé normalement à la marine italienne. C’était assez magique, nous prenions des gondoles pour aller sur les bateaux de course à la voile. »

Pour la suite du programme, Edouard va effectuer une saison complète en Figaro et a un projet de Vendée Globe en 2025. Alicia, quant à elle, a pour objectif la Mini Transat en 2025 et espère avoir un bateau en janvier prochain pour commencer les entraînements à Lorient Grand Large.

La 32ème édition de la SilverSkiff s’est déroulée les 4-5 novembre dernier à Turin. L’entraîneur d’aviron, Fabrizio Baiano, a emmené huit jeunes du Team compétition à cette régate internationale qui est l’une des plus compétitives de la saison.

Deux courses ont été organisées durant le weekend : une de quatre kilomètres le samedi, pour les plus jeunes (KinderSkiff), et une autre de onze kilomètres le dimanche. Pour s’assurer que les jeunes avaient le niveau pour participer à cette régate d’endurance, des tests ont été effectués au Club en amont.
Au total, près de 1’000 rameuses et rameurs étaient inscrit·es pour ce weekend de compétition. Un départ tous les vingt secondes fait que les résultats étaient uniquement basés sur le chronomètre, offrant également un beau spectacle de rames.

Lors de cette régate de haut niveau, l’objectif pour les jeunes du Club était de prendre de l’expérience, de se positionner au niveau international – il est intéressant de voir l’écart avec les meilleurs en aviron – mais aussi de prendre du plaisir à participer à un événement à l’étranger doté d’une belle ambiance.

Au niveau de la course de quatre kilomètres, Emma a terminé 7ème de sa catégorie, tandis que Victor s’est placé 17ème. Emilie et Laetitia ont terminé 38 et 39ème, respectivement, et Alessandro 68ème. Sur la course de 11 kilomètres, Eliora s’est classée 12ème de sa catégorie tandis que Tamara et Valentina ont finit 16 et 17ème, respectivement. Côté masters, Fabrizio et Paul Brewster ont également participé à la régate, finissant chacun 5ème de leur catégorie.

« Avec les résultats de la SilverSkiff et du Test piste, nous savons ce que l’on doit améliorer », explique Fabrizio. « Les jeunes ont déjà effectué une belle progression et nous allons essayer de les emmener aux Championnats suisses fin juin à Lucerne, l’objectif de la saison. »

Cette régate était également une belle opportunité de préparation pour d’autres compétitions. En effet, plusieurs épreuves permettent de cumuler des points pour être sélectionné dans l’équipe nationale U19 : le Test piste (technique, ergomètre, gabarit, peak performance), les trois régates Swiss Rowing organisées à Mulhouse et le Championnat suisse d’ergomètre à Zoug.

La SilverSkiff est une régate d’endurance et donc un bon entraînement pour que les jeunes travaillent cette compétence. Les prochaines régates seront plus focalisées sur la vitesse, afin que les deux aspects soient travaillés. En effet, la distance courue aux Championnats suisses varie entre 1000m (U15) et 2000m (U19).

« L’objectif est de continuer à faire progresser le groupe compétition et d’intégrer de nouveaux athlètes pour l’agrandir », partage Fabrizio. « Nous aimerions qualifier le plus de bateaux possibles aux finales des Championnats suisses et pourquoi pas remporter quelques médailles ! »

Pour réaliser son objectif de saison, le Team compétition s’entraîne cinq à six fois par semaine, du mardi au dimanche, et alterne entre les entraînements physiques (ergomètre, cardio, course musculation légère) et les sorties sur l’eau.

La Speed Week du Yachting Léger s’est déroulée du 14 au 22 octobre dernier au large de la Société Nautique de Genève. Elle consiste en des runs de vitesse à la voile, le but étant de tenter d’établir des records de vitesse.

« Le concept s’est inspiré des Leman Speed Records, administrés par le Cercle de la Voile, tout en simplifiant l’idée », explique Guillaume Rigot, le président du Comité d’organisation. « Au lieu de cantonner l’événement à un seul week-end monopolisant des bénévoles, nous avons étendu la fenêtre des runs à 10 jours pour augmenter les chances d’effectuer un run dans les meilleures conditions. »
Ainsi, la ligne a été ouverte le 14 octobre à 10h00 et a été fermée le 22 octobre à 16h00, laissant aux concurrents la possibilité de choisir les moments optimaux pour leurs runs de vitesse. « Nous avons mouillé 2 x 2 bouées distantes approximativement de ½ mille nautique pendant toute la durée de la fenêtre de runs, » précise Guillaume.

L’organisation était simplifiée : chaque participants se devait de soumettre sa propre trace GPS et son chrono. Un programme a également été développé – notamment par Fabrice Rigot – capable de sélectionner uniquement les traces entre les bouées mises en place par l’organisation et d’établir un classement des meilleures runs.

Avec le soutien de Forward WIP, plusieurs prix ont été remis aux vainqueurs des différentes catégories :

  • Meilleur temps & première fille : Lorena Abicht en iQFoil (23.1 noeuds de vitesse moyenne)
  • Vitesse Maximum : Alexande Grognuz et son équipier en SYRA foiler (31.4 nœuds de vitesse maximum)
  • Premier junior : Micha De Weck en Wazsp (17.4 noeuds de vitesse moyenne)
  • Distance la plus courte : Kristoffer Jonsson en Wazsp

« C’est un bilan positif pour cette première édition », conclut Guillaume. « Nous avons pu mettre en place les bases pour inscrire l’événement de manière pérenne dans le calendrier des manifestations du Club. »

Cet événement était également complémentaire avec le Hugo foiling Grand-Prix puisque les participants ont pu effectuer quelques runs entre les manches du Grand-Prix et se familiariser avec le concept. De plus, l’événement a permis à certain prototypes de s’illustrer tel que le SYRA foiler qui a pu pleinement exploiter son potentiel grâce à ce format.