JEAN-FRANÇOIS HAMEL, NOUVEL ENTRAÎNEUR POUR L’ÉCOLE D’AVIRON

Passionné d’aviron depuis des années, Jean-François Hamel a récemment pris ses fonctions à la Nautique. Il dispense des cours pour adultes et enfants au Club.

Responsable de l’école d’aviron, Jean-François donne des cours d’initiation et de perfectionnement aux adultes (cours organisés par le Club ou en collaboration avec la ville de Genève) et s’occupe du programme inter-entreprises. Pour les jeunes, il dispensera les stages d’été junior qui consistent en six semaines d’initiation, également en collaboration avec la ville. Il gère par ailleurs le programme « Genève Découvre » en collaboration avec l’OCCS (Office cantonal de la culture et du sport). Il travaille aussi avec Fabrizio Baiano, l’entraîneur du groupe compétition des jeunes, auxquels il apporte son expertise.

L’un des objectifs principaux de Jean-François est de mettre en place, dès septembre prochain, un nouveau groupe d’aviron loisirs pour les jeunes. L’objectif est d’avoir un programme d’entraînement moins soutenu (2 à 3 fois par semaine) afin de rendre la pratique de l’aviron compatible avec la vie des jeunes.
« Mon objectif est de créer un groupe de jeunes qui rament et qui se font plaisir », précise Jean-François. « J’aimerais ajouter un côté ludique à ces cours loisirs pour que les jeunes s’amusent, avant toute autre chose. Nous aimerions avoir plus de jeunes rameurs au Club, d’où l’idée d’un programme d’entraînement plus flexible. »

En plus de sa qualification d’entraîneur d’aviron, Jean-François est certifié AviFit. L’AviFit est une activité ludique et dynamique pratiquée sur les ergomètres, inspirée de l’aviron traditionnel et du fitness.

Jean-François a découvert l’aviron à l’âge de 12 ans. Il a ramé pendant plus de vingt ans, en loisir mais aussi en compétition où il a glané plusieurs titres, notamment celui de Champion de France junior. Il a travaillé plusieurs années à la Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime (CMA CGM) et faisait donc beaucoup de déplacements, ce qui ne lui a pas laissé beaucoup de temps pour s’entraîner.

C’est en 2013 que Jean-François a commencé à travailler comme entraîneur et cela lui a directement beaucoup plu. Il a accompagné des jeunes de 14 ans jusqu’au niveau senior, et a ainsi pu suivre leur progression. « J’ai beaucoup de plaisir à entraîner, » ajoute Jean-François. « J’aime voir la progression des rameuses et rameurs. C’est une vraie satisfaction quand on arrive à faire passer un message important. Il faut savoir comprendre les objectifs et ajuster selon ce qui est réalisable. »

Dès 2015, Jean-François est parvenu chaque année à mener ses athlètes vers une médaille, et à un titre tous les deux ans. Sa fierté est d’avoir pu accompagner les jeunes du sport loisir à la performance lors de compétitions.

« On dit toujours qu’il y a un profil type à avoir pour ramer et au final je pense que ce n’est pas le cas: l’envie et la motivation peuvent permettre de performer », explique Jean-François. « L’important est le discours que l’on amène aux jeunes. Il faut savoir les mener vers leurs propres objectifs, mais aussi fédérer un groupe. L’émulation du groupe permet souvent aux jeunes de se surpasser. »

Aurore Kerr, ingénieure structure chez Alinghi Red Bull Racing, vit un rêve éveillé à Barcelone en compagnie de ses collègues du challenger helvétique pour la XXXVIIè America’s Cup. « Depuis que nous nous sommes installés dans la nouvelle base, nous travaillons vraiment en équipe, avec une belle dynamique de groupe. La mise à l’eau de BoatOne la semaine passée constitue une nouvelle étape très importante pour l’équipe et j’ai vraiment l’impression qu’une nouvelle ère de la campagne a débuté. »

Âgée de 28 ans, Aurore est ce que l’on peut appeler une surdouée de l’ingénierie et de l’hydrodynamique au service de la performance. Elle est aujourd’hui un des piliers du Design Team d’Alinghi Red Bull Racing, en charge notamment de l’analyse structurelle des foils, sa passion.

« Il y a une super ambiance au sein de l’équipe », raconte-t-elle. « Tous les préparatifs que nous avons effectués avec BoatZero nous ont permis de mettre nos procédures de travail en place. Maintenant que nous entrons dans les derniers préparatifs en vue de la Coupe, nous échangeons beaucoup, et de façon très naturelle avec les marins et tous les membres de l’équipe. Les échanges sont constants, et il n’y pas de cloisonnements. »

Avant de rejoindre l’équipe Alinghi Red Bull Racing, Aurore s’est fortement impliquée dans différents projets qui allient performance et technologie, notamment le projet SP80 qui vise à battre le record du monde de vitesse à la voile ou l’Hydrocontest de l’EPFL. Elle a ensuite travaillé au sein du bureau d’architectes de Marcelino Botin à Santander, et collaboré dans ce cadre avec le challenge American Magic du New York Yacht Club. « Comme les américains n’avaient pas confirmé leur participation à la Coupe, Botin a été engagé par le challenger Suisse. Nous sommes donc une petite équipe au sein du design team a déjà très bien nous connaître, ce qui a simplifié les choses au début de la campagne. »

Le voilier destiné à tenter de (re)conquérir l’America’s Cup sous les couleurs de la SNG est désormais à l’eau et le travail d’Aurore évolue. « Dans un premier temps, il s’agissait de faire de la recherche. Puis nous sommes entrés en phase de production. Désormais, nous travaillons sur l’optimisation des systèmes en vue d’éventuelles modifications. » Les équipes ont en effet le droit de construire trois foils puis de modifier un pourcentage précis de leur masse. Des modifications peuvent également être effectuées sur les flaps et les wings, dont le nombre est également limité.

Tout ceci ne laisse que peu de temps pour apprécier Barcelone, une ville dans laquelle Aurore se sent bien. « C’est une ville très vivante, notamment au niveau culturel. J’apprécie aussi d’y faire du vélo avec les autres membres de l’équipe lorsque nous avons un peu de temps de libre, mais ce n’est pas souvent le cas ».

L’école de voile du Club n’en finit pas d’évoluer et de progresser. Ouverte à tous les jeunes désireux d’apprendre la voile ou de se perfectionner, elle accueille plus de 500 élèves par saison sur des supports adaptés à leur âge et à leur niveau.

Depuis l’agrandissement du port, l’école de voile de la Nautique dispose d’une structure extrêmement performante, qui permet d’accueillir un grand nombre d’enfants et d’adolescents dans des conditions optimales.
Pas moins de 500 élèves par année en bénéficient d’avril à octobre, dont 40 enfants par semaine pendant les huit semaines d’été.

Responsable de l’école de voile, Sébastien Allart travaille en compagnie d’Aurélien Moreac. Les deux coaches sont assistés par quatre moniteurs supplémentaires par semaine pendant tout l’été, ainsi que par des aides-moniteurs souvent issus du Sailing Team. Une formation spécifique à l’attention de ces derniers est d’ailleurs prévue la dernière semaine de juin.

« Notre objectif est de former les jeunes, mais aussi de leur apprendre à aimer ce sport par le biais d’une formation ludique », explique Sébastien Allart. « Nous nous efforçons toujours de déceler des jeunes talents et de les transférer au Sailing Team, mais l’objectif prioritaire est vraiment de faire en sorte que les jeunes aient du plaisir, qu’ils apprennent les bases du sport sans contraintes et de façon inclusive. »

Différentes plateformes sont à la disposition des jeunes, en fonction de leur âge et de leur niveau :

  • Optimist pour le groupe des Moussaillons (enfants âgés de 6 à 8 ans)
  • Optimist pour les enfants âgés de 8 à 11 ans
  • Catamarans RSCat 14 pour les jeunes de 12 à 14 ans
  • Catamarans RSCat 16 pour les jeunes dès 15 ans.
  • Dériveur Omega à 8 places avec spi asymétrique, pour tous les niveaux, afin de promouvoir le sport d’équipe, la cohésion de groupe et la solidarité.

La flotte de dériveurs est régulièrement renouvelée et se compose d’embarcations en parfait état de fonctionnement. Tous les voiliers en fibre de verre ont été remplacés par des embarcations en polyéthylène, un peu plus lourds mais beaucoup plus confortables et surtout plus solides et résistants.

« Nous proposons une formule à la carte, avec des cours de durée variable et des horaires distincts en fonction des périodes », précise Sébastien Allart. « Ainsi, il y a des cours en fin d’après-midi lorsque les enfants sont encore à l’école. En été, les stages ont lieu de 9h30 à 16h30. Il y a aussi des cours spécifiques le samedi, ainsi que le mercredi après-midi; on essaye vraiment de s’adapter à toutes les demandes. » Unique exception : le vendredi, consacré à l’entretien des voiliers et du matériel.

Parallèlement à l’école de voile, le Club propose d’autres services à l’attention des régatiers : le Sailing Team, destiné aux jeunes compétiteurs les plus engagés dans les catégories Optimist et ILCA, l’Ecole de Sport en RS Feva, pour les jeunes régatiers d’un niveau intermédiaire et enfin le team J70 plutôt destiné aux adultes.

Pour tout savoir sur les options disponibles, rendez-vous sur le e-shop du Club.

Propriétaire de plusieurs J70 grâce au sponsor EFG Private Banking, le Club propose des programmes d’initiation et de régate sur ces monocoques de course, pour les jeunes et les moins jeunes.

Arrivé l’année dernière à la Nautique, l’entraîneur Mathias Derrien s’occupe notamment du groupe compétition junior en J70. « Mon rôle est de développer la compétition, » explique Mathias. « En voile, il est difficile de mobiliser la tranche d’âge des 12-18 ans. C’est pour cela que nous avons mis en place un circuit compétitif progressif : en RS Feva d’abord puis en J70 pour les 15-18 ans. »

Le groupe compétition junior en J70 est composé de treize jeunes entre 15 et 18 ans ayant suivi le cursus d’école de voile classique et n’ayant pas forcément fait de compétition. L’objectif est de faire de ces jeunes de bons régatiers sur un bateau en équipage pour qu’ils puissent ensuite intégrer d’autres équipages. Le programme du groupe est progressif et associe blocs théoriques et pratiques pour leur permettre de maîtriser les fondamentaux de la régate (règles de course, réglages, communication, stratégie…). Le programme de la saison intègre plusieurs compétitions locales et nationales, notamment dans le cadre de la Swiss Sailing League.

La Swiss Sailing League est un circuit de compétition de voile organisé en plusieurs ligues. Les compétitions se déroulent sur des voiliers identiques mis à disposition par l’organisation, allégeant ainsi la logistique d’une régate et mettant à l’honneur les performances. « L’objectif du groupe compétition junior est de participer à l’ensemble des régates de la Promotion league, qui est le premier échelon en J70, et de viser une qualification pour la Challenge league (deuxième ligue) », précise Mathias. « L’idée est aussi d’enrichir la vie du Club en formant des régatiers épanouis qui participeront aux régates locales, comme c’est le cas pour le groupe d’entraînement à la régate de 19 adultes. »

Pour compléter le programme pendant la trêve hivernale, le Club organise la participation de deux équipages aux Winter Series de Barcelone, qui se déroule chaque mois entre octobre et mars. Un partenariat conclu avec la base Alinghi a ainsi permis aux membres de visiter les locaux à chacune de leurs venues !

Programme de la Swiss Sailing League

En plus des groupes déjà formés, le Club propose des initiations en J70 avec des cours privés et collectifs pour adultes ouverts à toutes et tous ainsi que des stages de découverte pour les 14-18 ans durant l’été en collaboration avec la Ville de Genève.

Après sa deuxième place aux Championnats suisses d’ergomètre à Zoug et sa qualification lors des trials olympiques en Italie, Eline Rol va tout donner pour qualifier le bateau suisse pour les JO lors de la régate de qualification à Lucerne en mai prochain.

La semaine de sélection interne en vue des JO a réuni, à huis clos, les meilleurs athlètes de l’équipe suisse à Corgeno en Italie. L’objectif était de constituer le meilleur double poids légères pour la saison 2024 en vue de la régate finale de qualification olympique en mai prochain à Lucerne. La Suisse doit encore se qualifier en obtenant l’une des deux places restantes pour les JO, Lucerne sera donc sa dernière chance.

Eline Rol s’est classée parmi les deux premières de la course individuelle en skiff lors de la sélection interne, étape clé pour intégrer le double qui tentera la qualification olympique. Un nouveau duo s’est donc formé à la suite de cette étape : Eline va entamer la saison olympique en double avec une nouvelle co-équipière qui n’est autre que sa cousine, Frédérique Rol. La première étape du parcours olympique est donc validée pour Eline.

« Cette victoire représente bien plus qu’une qualification pour moi : c’est le résultat de tous les entraînements et de tout l’investissement que ce projet m’a demandé, particulièrement au terme des événements de ce dernier mois, » a partagé Eline.

Ce nouveau duo représentera donc la Suisse à l’international. Leur premier test aura lieu lors de la Coupe du monde à Varèse, du 12 au 14 avril prochain. Ce sera l’occasion pour elles de se comparer à l’international. « Les temps réalisés par notre équipage sont très encourageants et motivants, » a précisé Eline. « Je me réjouis de confronter ce projet au niveau international ».

Après la Coupe du monde à Varèse, tout va s’enchaîner très vite pour Eline. Les Championnats d’Europe auront lieu en Hongrie du 25 au 28 avril puis le duo pourra tenter la qualification olympique à Lucerne au mois de mai.

« Nous allons faire au mieux avec les conditions que l’on a », a expliqué Eline. « Nous venons de créer une nouvelle configuration donc nous avons une belle marge de progression mais tout est possible. Nous allons faire au mieux dans le temps imparti. Il y a beaucoup de niveau je me réjouis déjà des compétitions à venir. Je suis très enthousiaste d’avoir une nouvelle équipe et je suis contente de pouvoir aller au bout de ce projet; avec Frédérique nous allons travailler humainement et sportivement pour faire au mieux. »

La navigatrice d’ILCA 6 Maud Jayet est d’ores et déjà qualifiée pour les Jeux olympiques de Paris 2024 et sera présente à Marseille. Chaque matin en se levant, elle pense à son objectif : une médaille olympique !

Son programme est chargé d’ici au 1er août, où commenceront les régates olympiques. Pour commencer, Maud est actuellement à Palma à l’occasion de la première Coupe du monde de la saison. « Ce sera un bon test pour voir où j’en suis dans la flotte cette saison », a-t-elle expliqué. « Cela me permettra d’avoir une idée claire sur les éléments à travailler d’ici aux JO. »

Après cela, la deuxième Coupe du monde, à Hyères, va vite arriver. Maud s’entraînera ensuite à Marseille, site des JO. Il ne lui restera plus qu’une quarantaine de jours d’entraînement avant les Olympiades. En juin, elle participera à la dernière Coupe du monde à Kiel, en Allemagne. Elle se dit plutôt confiante et vise une place sur le podium pour chaque Coupe du monde, ainsi qu’une médaille aux Jeux.

« Paris approche à grand pas », se réjouit-elle. « Le plus gros du travail d’amélioration a déjà été fait, nous sommes maintenant sur la finalisation des détails, des derniers ajustements qui pourront faire une différence d’ici à cet été. Ces quatre derniers mois vont me permettre de voir si je peux viser l’Or. Après, tout se joue sur une seule semaine lors des JO, il faudra donc que toutes les étoiles s’alignent à ce moment là, je me réjouis d’y être. »

Passionnés de voile et de grands défis, c’est avec une immense joie que nous vous annonçons l’ouverture des inscriptions au Bol d’Or Mirabaud, qui se déroulera du 14 au 16 juin 2024 ! 🎉

Départ prévu le samedi 15 juin à 10h.

Le Bol d’Or Mirabaud, véritable institution, est bien plus qu’une simple régate. C’est un événement emblématique qui incarne l’esprit de compétition, d’aventure et de camaraderie.

Soyez prêts à vibrer au rythme du Léman, à partager des moments uniques et à célébrer la passion de la voile lors de cette 85ème édition pour une expérience inoubliable !

À bientôt sur le Lac ! ⛵🌊

Agé de 18 ans, Boris Hirsch est passionné de voile depuis tout jeune. Il a débuté ce sport à l’âge de huit ans à la Société Nautique de Genève, avant de continuer dans le Sailing Team jusqu’à ses 15 ans. Il navigue désormais en Laser et aspire à faire de l’olympisme en ILCA 7.

L’idée d’organiser un événement de Team Race lui est venue dans le cadre de son projet de maturité, qu’il finira en juin prochain. « Après quelques années à faire de l’Optimist, je me souviens que je n’avais plus autant de plaisir », explique Boris. « Le Team Race permet de raviver ce plaisir et de se défier; il est destiné aux jeunes entre 12 et 15 ans. »

Le Team Race est un duel de match race par équipes. Un team constitué de quatre bateaux affronte une autre équipe de quatre : le but est de gagner le maximum de matches. L’objectif est donc d’arriver à bloquer les voiliers de l’équipe adverse afin de favoriser sa propre équipe. C’est pour cela que c’est un format intéressant pour les jeunes ayant déjà de l’expérience en Optimist, car il faut savoir bien gérer son voilier pour pouvoir plus facilement bloquer l’autre équipe.

« Cet événement a pour but de promouvoir ce type de régates », ajoute Boris. « C’est un format intéressant pour les navigateurs. Il favorise le travail d’équipe et rend la voile plus intéressante à observer notamment pour les personnes restées à terre. »

La régate aura lieu du 12 au 15 septembre prochain, avec un total de 12 équipes soit 48 navigateurs. Deux équipes représenteront le club tandis que les deux meilleures équipes suisses – ayant fini dans le Top 3 aux Championnats suisses de Team Race en 2023 – seront également présentes; les huit autres équipes viendront d’autres clubs. Tous les clubs jumelés sont d’ailleurs invités à prendre part à la compétition.

« Je me suis inspiré du Yacht Club de Monaco », raconte Boris. « Ils organisent chaque année cet événement et j’aimerais faire de même à Genève. Le team race hors championnats n’existe pas vraiment en Suisse. L’idée est de faire un événement appartenant à la SNG. »

Les préparatifs de l’événement sont déjà bien entamés et Boris est maintenant membre du Yachting léger, condition obligatoire pour pouvoir organiser un événement de la section. Après avoir mis en place la théorie pour son travail de maturité, Boris est en pleine phase d’application : « C’est super de pouvoir passer au concret maintenant, cela m’apporte de l’expérience dans l’organisation d’événements et une certaine maturité. Je suis très bien entouré et j’espère que cet événement sera un succès ! »

Le jeune membre du Club a réceptionné son voilier, Mingulay, 4ème de la dernière Mini Transat avec l’argovien Felix Oberle. Il effectue en ce moment sa première navigation hauturière en Mini, un convoyage de 320 miles entre Port Camargue et Punta Ala en Italie en compagnie de son ami et concurrent depuis ses premiers bords en Optimist, Guillaume Rol, lui aussi membre du Club.

Le 14 mars, Joshua prendra le départ de sa première régate, Arcipelago 6.5. Si la météo le permet, il effectuera ensuite son parcours de qualification de 1000 miles en Méditerranée avant de disputer la Roma per Due (540 miles) avec Arnaud Machado, double vétéran de la Mini et ancien vainqueur de la Translémanique en Solitaire. Place ensuite à sa première régate en solitaire : Roma Barcelona (450 miles) avant de retourner en Bretagne et de se préparer en vue du grand rendez-vous de l’année, la mythique SAS, Les Sables – Les Açores – Les Sables, une demi-traversée de l’Atlantique d’une longueur de 2’600 miles.

Un programme exigeant et très engagé qui lui permettra, si tout se passe bien, d’être parfaitement positionné en vue d’une qualification pour la Mini Transat 2025.

Les Swiss Indoors Rowing Championships se sont déroulés le weekend dernier à Zoug. Plusieurs membres de la SNG se sont illustrés lors de cette compétition, notamment Eline Rol et Eliora Camp, qui ont décroché la médaille d’argent dans leur catégorie respective.

« Les deux médailles d’argent sont de bon augure pour cette saison », a précisé Stéphane Trachsler, président de la section aviron. « Félicitation à l’entraîneur Fabrizio qui a su mettre à profit la stabilité et le sérieux des jeunes compétiteurs ce qui a conduit vers ces résultats prometteurs. »

Résultats :

  • Eline Rol a terminé 2ème dans la catégorie filles poids légers ;
  • Eliora Camp, après avoir été en tête toute la course, a terminé 2ème à 0,7’’ derrière Olivia Leunig. Les deux ont battu le record Suisse U17F avec des écarts importants par rapport aux autres filles (+16’’ sur la 3e) ;
  • Valentina Foglia 19ème sur 41 dans la catégorie U19F ;
  • Nina Mae Barbiera a terminé 25ème et Emilie Chervaz 40ème sur 65 U17F; elles ont réussi à améliorer leur record ;
  • Oleksandr Maltsev 28ème et Alessandro Foglia 73ème sur 83 U17H ;
  • Emma Gauderlot 11ème sur 37 U15F ;
  • Victor Varinot a amelioré son record et terminé 8ème sur 48 U15H ;
  • Martin Gastaud, encore U13 et surclassé en U15H, a terminé 38ème sur 48.