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LE FONDS AMBITION, UN SOUTIEN ORIENTÉ PERFORMANCE

Créé en 1998, le Fonds Ambition a pour but de soutenir financièrement les athlètes de haut niveau du Club. Le Fonds comprend un système de soutien de base ainsi qu’un système de prime au résultat.

Ce Fonds est réservé aux membres de la Nautique et est orienté performance. Il a pour but de stimuler le potentiel des athlètes du Club. Les critères sont objectifs puisqu’il faut faire partie du cadre national ou détenir une carte Swiss Olympic.

« Nous commençons à soutenir les athlètes tôt pour qu’ils puissent exprimer leur plein potentiel », explique Ezequiel Schargorodsky, directeur sportif de la Nautique. « Le Fonds est comme un pilier additionnel au système de soutien d’un athlète, qui passe par le soutien de la fédération, de la famille, du canton, parfois de la commune; le Club renforce ce soutien. »

Le soutien n’est pas constant et varie selon les années. En effet, en année olympique par exemple, les athlètes préparant les Jeux sont d’avantage soutenus que les autres années.

« Nous avons aussi plusieurs mécènes qui contribuent au Fonds, des personnes attachées au Club et qui croient en ce système. La Nautique leur en est très reconnaissante », ajoute Ezequiel.

En 2024, le Fonds Ambition soutient vingt athlètes dans les différentes disciplines présentes au Club, en junior et en élite : voile, aviron, ski nautique, wakeboard. Le Fonds attribue également un soutien à des projets spéciaux tels que la course au large par exemple. L’idée est de soutenir tout athlète ayant le potentiel de performer. La salle de gym du Club a aussi été en partie financée par le Fonds.

Le Comité du Fonds est constitué d’un président, Bertrand Demole, ainsi que d’un vice-président, Pierre-Yves Jorand, et du directeur sportif qui gère le projet, Ezequiel Schargorodsky. Il y a bien entendu toute une équipe derrière ce Fonds, notamment des entraîneurs et des navigateurs passionnés.

« Le but est de donner un maximum d’opportunités à chacun pour qu’il puisse exprimer son plein potentiel, » conclut Ezequiel.

La Semaine de la voile a accueilli un total de 49 bateaux et a mobilisé 16 bénévoles. Malgré des conditions météorologiques compliquées, l’ambiance était au rendez-vous.

« Nous avons pu disputer trois courses dans la semaine », explique Yoann Lelièvre, directeur de course. « Après une réduction de parcours le lundi, nous n’avons pas pu faire de course le mardi. Mercredi, c’était navigation dans la pétole et jeudi nous avons eu quelques airs; vendredi le vent n’est jamais venu. »

Malgré cela, l’ambiance à terre était au beau fixe. Tous les soirs, des concerts ont été organisés avec des musiciens navigateurs ! C’est la troisième année que les artistes sont uniquement des personnes pratiquant la voile. Parmi eux, Jean Fabre, multiple champion du monde de 8mJI.

« J’aimerais remercier le partenaire de l’événement, Bel-Air Fine Art, qui a offert les prix aux gagnants », explique Véronique Lévêque, présidente du Comité d’organisation. « Les vainqueurs des différentes classes ont reçu une œuvre originale conçue spécialement pour la Semaine de la voile. »

Après une soirée déguisée le jeudi, la cérémonie de remise des prix s’est déroulée le vendredi pour clôturer la semaine.

« Je suis très contente de présider un Comité efficace et réactif, avec lequel j’ai énormément de plaisir à travailler », conclut Véronique.

La 51ème édition de la Translémanique en Solitaire aura lieu du 23 au 25 août à la Société Nautique de Genève. Nous invitons tous les passionnés du Léman à s’inscrire pour relever le défi de la course en solitaire la plus exigeante du lac. Cette année, la manifestation accueillera jusqu’à 130 participants !

« C’est avec grand plaisir que je vous annonce l’ouverture des inscriptions à la Translémanique 2024 sur manage2sail. Certains disent : « Une solitaire se gagne à terre et se perd sur l’eau », tout n’est pas faux dans ce dicton ! Bon début de saison et bonne préparation pour la Translem’. Au plaisir de vous voir sur la ligne de départ le samedi 24 août. » – Manuel Schmidt, Président du Comité d’organisation de la course.

PROGRAMME

Vendredi 23 août

13h00 – 20h00 Confirmation des inscriptions
18h00 – 20h00 Briefing météo et cocktail de bienvenue pour les concurrents

Samedi 24 août

7h00 – 9h30 Petit-déjeuner pour les concurrents et leurs proches
9h20 Signal d’avertissement
9h30 Signal de départ

Dimanche 25 août

16h00 Clôture de la ligne d’arrivée
17h00 Remise des prix

Les Jeux olympiques débuteront dans moins de deux mois. Le Club est très heureux et fier de soutenir quatre athlètes d’ores et déjà qualifiés pour les olympiades, dont les épreuves de voile se dérouleront à Marseille.

Vice-Champion du monde en 2023, le duo Sébastien Schneiter / Arno de Planta représentera la Suisse dans la catégorie des 49ers, des dériveurs en double spectaculaires, conçus en 1996. Ce seront les premiers Jeux d’Arno et les troisièmes pour Sébastien. L’expérience s’allie à la jeunesse pour un duo dynamique espérant décrocher une médaille cet été.

Maud Jayet est également qualifiée pour les JO en ILCA 6, une classe anciennement connue sous le nom de Laser et conçue en 1970. Elle a été nommée navigatrice suisse de l’année en 2023. Ce sera sa deuxième participation olympique et elle rêve d’une médaille !

Membre du Club, la navigatrice autrichienne Lorena Abicht sera elle aussi au rendez-vous dans la nouvelle classe olympique iQFoil, qui remplace la classe RS:X. Lorena participera pour la deuxième fois à des Jeux olympiques. A Tokyo, elle naviguait en 49er FX.

Rencontre avec ces quatre athlètes talentueux.

MAUD JAYET UN DÉBUT DE SAISON DIFFICILE

L’année 2023 a été très bonne pour Maud, qui s’est notamment illustrée lors des Championnats du monde à la Haye en devenant vice-Championne du monde; elle qui était déjà vice-Championne d’Europe de la discipline. Après une quatrième place aux mondiaux cette année, Maud a cependant connu quelques désillusions.

Lors de sa première régate de la saison, à Palma, Maud a souffert d’une tendinite à un bras, qui a affecté ses plans de se mesurer à la concurrence. Après avoir fini la régate tant bien que mal, elle a pris trois semaines pour se rétablir.

« Cela m’a empêché de continuer à m’entraîner, ce qui était assez frustrant à l’approche des Jeux, je ne pouvais rien faire avec mon bras. »

Lors de la Semaine olympique française, elle a essayé de naviguer mais n’était pas encore remise et s’est donc retirée pour pouvoir reprendre les entraînements complètement guérie. « Je n’ai pas pu me mesurer à la concurrence internationale », regrette-t-elle.

Un moment difficile maintenant derrière pour Maud, qui est 100% remise et a repris ses entraînements à Marseille notamment : « J’ai participé à une petite régate où j’ai terminé 5ème, signe que je commence à me remettre en forme. »

La seule opportunité de se mesurer à la flotte internationale pour Maud sera lors de la Coupe du monde à Kiel, du 22 au 26 juin prochain. « Pour l’instant, j’ai du mal à savoir où je me situe en terme de performance face à mes concurrentes, je pense que Kiel sera un bon indicateur. J’espère rattraper les semaines perdues en avril et avoir le niveau nécessaire pour aller chercher une médaille aux Jeux ! »

SÉBASTIEN SCHNEITER ET ARNO DE PLANTA, LE SPRINT FINAL EST LANCÉ

Après leur récent titre de vice-champions d’Europe à La Grande Motte en 49er, Sébastien Schneiter et Arno de Planta sont de retour à Marseille pour les entraînements avec un seul objectif en tête : performer aux Jeux olympiques.

Ce championnat d’Europe était le dernier de la série pour le duo qui s’est préparé au mieux avec un objectif de top 4; pari réussi pour les membres du Club. « Nous étions en confiance dès le début », a expliqué Arno. « Nous étions toujours dans les premiers malgré des conditions difficiles, ce qui nous a permis de développer cette confiance. Nous avons été très constants. C’est satisfaisant de voir que le travail paie. »

Après une compétition difficile à Palma, qui se déroulait juste après les Mondiaux, et quelques erreurs à Hyères, le duo termine la période de régates sur un bon résultat : « Cela montre que l’on travaille dans la bonne direction et que le progrès est là », ajoute Sébastien.
Les deux navigateurs ont prévu trois gros blocs d’entraînement à Marseille avant les olympiades et doivent reprendre leurs marques et valider le matériel qu’ils emporteront aux Jeux. Le sprint final est lancé.

« Nous voulons vraiment performer et faire un podium aux Jeux », a partagé Arno. « Nous avons établi notre plan d’entraînement sur la base de ce but et c’est très motivant. J’espère que l’on pourra concrétiser cet objectif. »

« Nous allons être au maximum de notre concentration pour naviguer à notre meilleur niveau », conclut Sébastien. « Il nous faudra aussi un peu de réussite, mais nos résultats jusqu’à présent montrent que l’on peut prétendre à un podium. À nous de réussir à performer le jour J. »

LORENA ABICHT, SA NOUVELLE PASSION LA CONDUIT À MARSEILLE

Lorena a commencé la voile toute jeune, à l’âge de quatre ans en Optimist à Hambourg, sa ville natale. Elle a baigné dans le monde du nautisme durant toute son enfance. D’origine autrichienne et allemande, elle vit à Genève depuis deux ans. « J’utilise beaucoup les équipements sportifs du Club, c’est vraiment super pratique; la Nautique est d’un grand soutien pour moi », a-t-elle déclaré.

Lorena a déjà vécu une campagne olympique en 49er FX avec sa co-équipière de l’époque, Tanja Frank : « J’ai beaucoup appris de cette expérience et je suis très reconnaissante d’avoir eu cette opportunité malgré un résultat inférieur à nos attentes. » Le duo s’était finalement classé 17ème lors des JO de Tokyo.
« Après cette campagne, je savais que je voulais continuer la voile », confie Lorena. « J’ai découvert le Windsurf comme débutante au Lac de Garde à Torbole, puis l’iQFoil. J’ai tout de suite adoré et adhéré; mon nouveau projet est né. J’ai trouvé un entraîneur à Cadiz et la fédération autrichienne de voile, qui me soutenait auparavant, m’a accordé à nouveau son soutien. Je reçois aussi une aide importante de la Société Nautique de Genève et cela me permet d’être à 100% dans mon projet.»

Cette nouvelle passion est née il y a seulement deux ans et demi pour Lorena et elle est déjà qualifiée pour les Jeux olympiques de cet été. En effet, Lorena a pris part aux régates de la dernière chance à Hyères, lors de la Semaine olympique française, qui permettait d’obtenir les derniers tickets pour les Jeux.

« J’ai participé sans me mettre de pression, tout en étant assez confiante sur ma vitesse et mon équipement, » raconte Lorena. « J’ai tout donné et j’ai eu de bons moments. » 23 nations étaient représentées et il ne restait que cinq tickets olympiques; Lorena savait que ce serait difficile. Face à plus de 30 adversaires et malgré son expérience encore limitée dans cette classe, elle a su performer et décrocher un ticket olympique. Un ticket spécial puisque l’Autriche fait partie des nations n’ayant pas présenté d’athlètes en planches à voile sur les huit dernières années. Or, deux tickets supplémentaires étaient prévus pour ces nations et Lorena a terminé première de la liste !

« Ayant commencé la planche à voile il y a très peu de temps, je suis très heureuse d’avoir cette opportunité, » explique-t-elle. « Depuis mes débuts, je m’améliore à chaque régate et je compte continuer sur cette ligne de progression. »

Lorena sera du voyage à Marseille : « Je n’ai pas d’attentes de résultats, mais je prends ce défi très sérieusement et je vais me concentrer pour performer le mieux possible. Le côté psychologique est primordial dans le sport : mon objectif est de garder une attitude positive et de ne pas me mettre de pression. »

Même si Lorena n’est pas très expérimentée en iQFoil, elle a un avantage de taille puisqu’elle sait comment fonctionne une campagne olympique. Elle s’entraîne à 100% pour donner le meilleur cet été à Marseille !

La voile olympique à Marseille

Les épreuves de voile de Paris 2024 se dérouleront en Méditerranée, à Marseille. Cette ville offre des conditions de navigation exceptionnelles et les athlètes de la Nautique ont pu s’y entraîner à de nombreuses reprises.

Lors des JO, les régatiers seront basés à la Marina du Roucas-Blanc, un espace adapté à l’accueil d’une compétition de l’ampleur des Jeux olympiques, avec plus de 17 000 m² d’espaces extérieurs.

Vous pourrez suivre le duo de 49er Sébastien Schneiter / Arno de Planta ainsi que Lorena Abicht en planche à voile dès le 28 juillet, tandis que les régates de Maud Jayet en ILCA 6 débuteront le 1er août.

Après un hiver très studieux ponctué d’entraînements intenses, Edouard Golbery a enchaîné trois courses d’avant saison: deux en solitaire et une en double. Entraîné par Tanguy Leglatin et membre du pôle d’entraînement Lorient Grand Large, Edouard travaille d’arrache-pied en vue de son objectif : la 55ème édition de la Solitaire du Figaro, qui aura lieu du 17 août au 15 septembre prochain.

« L’hiver est une phase clé de l’année car il permet d’effectuer tout le travail de fond. J’ai pu travailler la vitesse du bateau, tester les voiles, faire des manoeuvres propres… », raconte-t-il. « Le Figaro est une classe difficile, le niveau est vraiment relevé et chaque erreur compte. Je travaille vraiment dur. »
La 55ème édition de la Solitaire du Figaro consistera en une course de 1’840 milles nautiques entre Rouen (Seine-Maritime) et La Turballe (Loire-Atlantique), en passant par Gijón (Espagne) et Royan (Charente-Maritime). Un parcours engagé, en trois étapes, avec une escale à l’étranger qui offrira aux Figaristes un terrain de jeu varié. Cette course mythique se dispute à bord de Figaro BENETEAU 3; le premier monocoque monotype à foils de série au monde.

Actuellement à Lorient, Edouard poursuit ses entraînements sur son Figaro et se dédie à 100% à son projet de participation à la Solitaire. « Je suis à la recherche de financements pour mon projet », explique-t-il. « C’est un élément important et non négligeable quand on prépare une course comme celle-ci. J’aimerais pouvoir me concentrer plus sur ma performance; tout gérer seul est assez intense. »

Edouard dispute sa deuxième saison en Figaro et il espère pouvoir grimper dans le classement: « J’aimerais beaucoup finir dans le top 15, ce serait un énorme pas en avant », déclare-t-il. « En Figaro, il faut beaucoup de travail et d’expérience pour finir devant, donc je me laisse du temps pour progresser. »

Passionné d’aviron depuis des années, Jean-François Hamel a récemment pris ses fonctions à la Nautique. Il dispense des cours pour adultes et enfants au Club.

Responsable de l’école d’aviron, Jean-François donne des cours d’initiation et de perfectionnement aux adultes (cours organisés par le Club ou en collaboration avec la ville de Genève) et s’occupe du programme inter-entreprises. Pour les jeunes, il dispensera les stages d’été junior qui consistent en six semaines d’initiation, également en collaboration avec la ville. Il gère par ailleurs le programme « Genève Découvre » en collaboration avec l’OCCS (Office cantonal de la culture et du sport). Il travaille aussi avec Fabrizio Baiano, l’entraîneur du groupe compétition des jeunes, auxquels il apporte son expertise.

L’un des objectifs principaux de Jean-François est de mettre en place, dès septembre prochain, un nouveau groupe d’aviron loisirs pour les jeunes. L’objectif est d’avoir un programme d’entraînement moins soutenu (2 à 3 fois par semaine) afin de rendre la pratique de l’aviron compatible avec la vie des jeunes.
« Mon objectif est de créer un groupe de jeunes qui rament et qui se font plaisir », précise Jean-François. « J’aimerais ajouter un côté ludique à ces cours loisirs pour que les jeunes s’amusent, avant toute autre chose. Nous aimerions avoir plus de jeunes rameurs au Club, d’où l’idée d’un programme d’entraînement plus flexible. »

En plus de sa qualification d’entraîneur d’aviron, Jean-François est certifié AviFit. L’AviFit est une activité ludique et dynamique pratiquée sur les ergomètres, inspirée de l’aviron traditionnel et du fitness.

Jean-François a découvert l’aviron à l’âge de 12 ans. Il a ramé pendant plus de vingt ans, en loisir mais aussi en compétition où il a glané plusieurs titres, notamment celui de Champion de France junior. Il a travaillé plusieurs années à la Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime (CMA CGM) et faisait donc beaucoup de déplacements, ce qui ne lui a pas laissé beaucoup de temps pour s’entraîner.

C’est en 2013 que Jean-François a commencé à travailler comme entraîneur et cela lui a directement beaucoup plu. Il a accompagné des jeunes de 14 ans jusqu’au niveau senior, et a ainsi pu suivre leur progression. « J’ai beaucoup de plaisir à entraîner, » ajoute Jean-François. « J’aime voir la progression des rameuses et rameurs. C’est une vraie satisfaction quand on arrive à faire passer un message important. Il faut savoir comprendre les objectifs et ajuster selon ce qui est réalisable. »

Dès 2015, Jean-François est parvenu chaque année à mener ses athlètes vers une médaille, et à un titre tous les deux ans. Sa fierté est d’avoir pu accompagner les jeunes du sport loisir à la performance lors de compétitions.

« On dit toujours qu’il y a un profil type à avoir pour ramer et au final je pense que ce n’est pas le cas: l’envie et la motivation peuvent permettre de performer », explique Jean-François. « L’important est le discours que l’on amène aux jeunes. Il faut savoir les mener vers leurs propres objectifs, mais aussi fédérer un groupe. L’émulation du groupe permet souvent aux jeunes de se surpasser. »

Aurore Kerr, ingénieure structure chez Alinghi Red Bull Racing, vit un rêve éveillé à Barcelone en compagnie de ses collègues du challenger helvétique pour la XXXVIIè America’s Cup. « Depuis que nous nous sommes installés dans la nouvelle base, nous travaillons vraiment en équipe, avec une belle dynamique de groupe. La mise à l’eau de BoatOne la semaine passée constitue une nouvelle étape très importante pour l’équipe et j’ai vraiment l’impression qu’une nouvelle ère de la campagne a débuté. »

Âgée de 28 ans, Aurore est ce que l’on peut appeler une surdouée de l’ingénierie et de l’hydrodynamique au service de la performance. Elle est aujourd’hui un des piliers du Design Team d’Alinghi Red Bull Racing, en charge notamment de l’analyse structurelle des foils, sa passion.

« Il y a une super ambiance au sein de l’équipe », raconte-t-elle. « Tous les préparatifs que nous avons effectués avec BoatZero nous ont permis de mettre nos procédures de travail en place. Maintenant que nous entrons dans les derniers préparatifs en vue de la Coupe, nous échangeons beaucoup, et de façon très naturelle avec les marins et tous les membres de l’équipe. Les échanges sont constants, et il n’y pas de cloisonnements. »

Avant de rejoindre l’équipe Alinghi Red Bull Racing, Aurore s’est fortement impliquée dans différents projets qui allient performance et technologie, notamment le projet SP80 qui vise à battre le record du monde de vitesse à la voile ou l’Hydrocontest de l’EPFL. Elle a ensuite travaillé au sein du bureau d’architectes de Marcelino Botin à Santander, et collaboré dans ce cadre avec le challenge American Magic du New York Yacht Club. « Comme les américains n’avaient pas confirmé leur participation à la Coupe, Botin a été engagé par le challenger Suisse. Nous sommes donc une petite équipe au sein du design team a déjà très bien nous connaître, ce qui a simplifié les choses au début de la campagne. »

Le voilier destiné à tenter de (re)conquérir l’America’s Cup sous les couleurs de la SNG est désormais à l’eau et le travail d’Aurore évolue. « Dans un premier temps, il s’agissait de faire de la recherche. Puis nous sommes entrés en phase de production. Désormais, nous travaillons sur l’optimisation des systèmes en vue d’éventuelles modifications. » Les équipes ont en effet le droit de construire trois foils puis de modifier un pourcentage précis de leur masse. Des modifications peuvent également être effectuées sur les flaps et les wings, dont le nombre est également limité.

Tout ceci ne laisse que peu de temps pour apprécier Barcelone, une ville dans laquelle Aurore se sent bien. « C’est une ville très vivante, notamment au niveau culturel. J’apprécie aussi d’y faire du vélo avec les autres membres de l’équipe lorsque nous avons un peu de temps de libre, mais ce n’est pas souvent le cas ».

L’école de voile du Club n’en finit pas d’évoluer et de progresser. Ouverte à tous les jeunes désireux d’apprendre la voile ou de se perfectionner, elle accueille plus de 500 élèves par saison sur des supports adaptés à leur âge et à leur niveau.

Depuis l’agrandissement du port, l’école de voile de la Nautique dispose d’une structure extrêmement performante, qui permet d’accueillir un grand nombre d’enfants et d’adolescents dans des conditions optimales.
Pas moins de 500 élèves par année en bénéficient d’avril à octobre, dont 40 enfants par semaine pendant les huit semaines d’été.

Responsable de l’école de voile, Sébastien Allart travaille en compagnie d’Aurélien Moreac. Les deux coaches sont assistés par quatre moniteurs supplémentaires par semaine pendant tout l’été, ainsi que par des aides-moniteurs souvent issus du Sailing Team. Une formation spécifique à l’attention de ces derniers est d’ailleurs prévue la dernière semaine de juin.

« Notre objectif est de former les jeunes, mais aussi de leur apprendre à aimer ce sport par le biais d’une formation ludique », explique Sébastien Allart. « Nous nous efforçons toujours de déceler des jeunes talents et de les transférer au Sailing Team, mais l’objectif prioritaire est vraiment de faire en sorte que les jeunes aient du plaisir, qu’ils apprennent les bases du sport sans contraintes et de façon inclusive. »

Différentes plateformes sont à la disposition des jeunes, en fonction de leur âge et de leur niveau :

  • Optimist pour le groupe des Moussaillons (enfants âgés de 6 à 8 ans)
  • Optimist pour les enfants âgés de 8 à 11 ans
  • Catamarans RSCat 14 pour les jeunes de 12 à 14 ans
  • Catamarans RSCat 16 pour les jeunes dès 15 ans.
  • Dériveur Omega à 8 places avec spi asymétrique, pour tous les niveaux, afin de promouvoir le sport d’équipe, la cohésion de groupe et la solidarité.

La flotte de dériveurs est régulièrement renouvelée et se compose d’embarcations en parfait état de fonctionnement. Tous les voiliers en fibre de verre ont été remplacés par des embarcations en polyéthylène, un peu plus lourds mais beaucoup plus confortables et surtout plus solides et résistants.

« Nous proposons une formule à la carte, avec des cours de durée variable et des horaires distincts en fonction des périodes », précise Sébastien Allart. « Ainsi, il y a des cours en fin d’après-midi lorsque les enfants sont encore à l’école. En été, les stages ont lieu de 9h30 à 16h30. Il y a aussi des cours spécifiques le samedi, ainsi que le mercredi après-midi; on essaye vraiment de s’adapter à toutes les demandes. » Unique exception : le vendredi, consacré à l’entretien des voiliers et du matériel.

Parallèlement à l’école de voile, le Club propose d’autres services à l’attention des régatiers : le Sailing Team, destiné aux jeunes compétiteurs les plus engagés dans les catégories Optimist et ILCA, l’Ecole de Sport en RS Feva, pour les jeunes régatiers d’un niveau intermédiaire et enfin le team J70 plutôt destiné aux adultes.

Pour tout savoir sur les options disponibles, rendez-vous sur le e-shop du Club.

Propriétaire de plusieurs J70 grâce au sponsor EFG Private Banking, le Club propose des programmes d’initiation et de régate sur ces monocoques de course, pour les jeunes et les moins jeunes.

Arrivé l’année dernière à la Nautique, l’entraîneur Mathias Derrien s’occupe notamment du groupe compétition junior en J70. « Mon rôle est de développer la compétition, » explique Mathias. « En voile, il est difficile de mobiliser la tranche d’âge des 12-18 ans. C’est pour cela que nous avons mis en place un circuit compétitif progressif : en RS Feva d’abord puis en J70 pour les 15-18 ans. »

Le groupe compétition junior en J70 est composé de treize jeunes entre 15 et 18 ans ayant suivi le cursus d’école de voile classique et n’ayant pas forcément fait de compétition. L’objectif est de faire de ces jeunes de bons régatiers sur un bateau en équipage pour qu’ils puissent ensuite intégrer d’autres équipages. Le programme du groupe est progressif et associe blocs théoriques et pratiques pour leur permettre de maîtriser les fondamentaux de la régate (règles de course, réglages, communication, stratégie…). Le programme de la saison intègre plusieurs compétitions locales et nationales, notamment dans le cadre de la Swiss Sailing League.

La Swiss Sailing League est un circuit de compétition de voile organisé en plusieurs ligues. Les compétitions se déroulent sur des voiliers identiques mis à disposition par l’organisation, allégeant ainsi la logistique d’une régate et mettant à l’honneur les performances. « L’objectif du groupe compétition junior est de participer à l’ensemble des régates de la Promotion league, qui est le premier échelon en J70, et de viser une qualification pour la Challenge league (deuxième ligue) », précise Mathias. « L’idée est aussi d’enrichir la vie du Club en formant des régatiers épanouis qui participeront aux régates locales, comme c’est le cas pour le groupe d’entraînement à la régate de 19 adultes. »

Pour compléter le programme pendant la trêve hivernale, le Club organise la participation de deux équipages aux Winter Series de Barcelone, qui se déroule chaque mois entre octobre et mars. Un partenariat conclu avec la base Alinghi a ainsi permis aux membres de visiter les locaux à chacune de leurs venues !

Programme de la Swiss Sailing League

En plus des groupes déjà formés, le Club propose des initiations en J70 avec des cours privés et collectifs pour adultes ouverts à toutes et tous ainsi que des stages de découverte pour les 14-18 ans durant l’été en collaboration avec la Ville de Genève.

Après sa deuxième place aux Championnats suisses d’ergomètre à Zoug et sa qualification lors des trials olympiques en Italie, Eline Rol va tout donner pour qualifier le bateau suisse pour les JO lors de la régate de qualification à Lucerne en mai prochain.

La semaine de sélection interne en vue des JO a réuni, à huis clos, les meilleurs athlètes de l’équipe suisse à Corgeno en Italie. L’objectif était de constituer le meilleur double poids légères pour la saison 2024 en vue de la régate finale de qualification olympique en mai prochain à Lucerne. La Suisse doit encore se qualifier en obtenant l’une des deux places restantes pour les JO, Lucerne sera donc sa dernière chance.

Eline Rol s’est classée parmi les deux premières de la course individuelle en skiff lors de la sélection interne, étape clé pour intégrer le double qui tentera la qualification olympique. Un nouveau duo s’est donc formé à la suite de cette étape : Eline va entamer la saison olympique en double avec une nouvelle co-équipière qui n’est autre que sa cousine, Frédérique Rol. La première étape du parcours olympique est donc validée pour Eline.

« Cette victoire représente bien plus qu’une qualification pour moi : c’est le résultat de tous les entraînements et de tout l’investissement que ce projet m’a demandé, particulièrement au terme des événements de ce dernier mois, » a partagé Eline.

Ce nouveau duo représentera donc la Suisse à l’international. Leur premier test aura lieu lors de la Coupe du monde à Varèse, du 12 au 14 avril prochain. Ce sera l’occasion pour elles de se comparer à l’international. « Les temps réalisés par notre équipage sont très encourageants et motivants, » a précisé Eline. « Je me réjouis de confronter ce projet au niveau international ».

Après la Coupe du monde à Varèse, tout va s’enchaîner très vite pour Eline. Les Championnats d’Europe auront lieu en Hongrie du 25 au 28 avril puis le duo pourra tenter la qualification olympique à Lucerne au mois de mai.

« Nous allons faire au mieux avec les conditions que l’on a », a expliqué Eline. « Nous venons de créer une nouvelle configuration donc nous avons une belle marge de progression mais tout est possible. Nous allons faire au mieux dans le temps imparti. Il y a beaucoup de niveau je me réjouis déjà des compétitions à venir. Je suis très enthousiaste d’avoir une nouvelle équipe et je suis contente de pouvoir aller au bout de ce projet; avec Frédérique nous allons travailler humainement et sportivement pour faire au mieux. »