Boutique du Club

Découvrez la nouvelle collection !

Vous l’attendiez, la nouvelle boutique du Club est désormais accessible ! Le show room à l’entrée du Club House vous permet de voir et de venir essayer tous les articles en vente.

Vous pouvez ensuite passer commande directement depuis le e-shop ici en cliquant sur les boutons ci-dessous pour vous faire livrer directement à votre domicile !

Le show room sera accessible aux horaires d’ouverture de la réception.

Cocktail de lancement réussi pour l’ouverture de saison !

Hier soir, mardi 29 avril, a eu lieu le cocktail d’ouverture des Régates du Mardi. Réunissant plus de 180 participants, cette agréable soirée a notamment été marquée par la présentation des nouveautés de la saison par Jean-Luc Raffini et Eric Arnulf avec quelques évolutions du côté des règles de course.

Cette soirée a aussi été l’occasion pour nos deux partenaires des Régates du Mardi de se présenter aux plus de 80 équipages inscrits cette saison.

Partenaire historique de nos écoles de voile et du groupe compétition, cette année EFG Private Banking nous fait le plaisir de renforcer son soutien au Club en élargissant son partenariat aux Régates du Mardi.

Nouvel arrivé, dès 2025 Porsche Genève s’associe au Club en tant que co-sponsor aux cotés de EFG pour donner à nos régates un soutien complémentaire afin d’offrir aux régatiers des conditions toujours plus agréables et d’une qualité irréprochable.

Merci à nos deux partenaires pour leur présence et leur soutien à nos régates d’entraînement ! Sans oublier notre comité d’organisation des Régates du Mardi, emmené par Jean-Luc Raffini et Eric Arnulf et tous les bénévoles qui œuvrent à terre et sur l’eau pour proposer 19 soirées de régates.

Rendez-vous le mardi 6 mai à 19h sur la ligne de départ !

En 2009, âgé de 10 ans, Joshua Schopfer disputait sa première régate en Optimist sous les couleurs de la SNG. Seize ans plus tard, il s’apprête à disputer la Mini Transat. Un itinéraire et un projet qu’il présentera aux membres du Club le 27 mars à 18h30 (sur inscription).

Né d’un père suisse, planchiste accompli, régatier amateur et membre de l’équipe Alinghi de 2003, et d’une maman britannique, petite-fille d’un capitaine de navires marchands, Joshua a un code génétique tourné vers le large.

Dès 2010, ce pur produit du Sailing Team a fait ses premières classes de dériveurs devant la SNG puis partout en Europe. A 17 ans, en parallèle de ses études à l’Ecole Hôtelière de Genève, il s’entraîne sur lestés. Avec quatre participations aux « 5 jours du Léman » et deux victoires à la « Translémanique en solitaire », il marque sa présence sportive en eau lémanique.

Mais son sillage se corse. Les embruns deviennent salés. Trois grandes courses plus tard (Tour de France, Rolex Fastnet Race, Palermo-Monte Carlo), « Josh » décide de s’installer en solitaire dans le cockpit de son Mini 6,50.

En 2024, il truste les podiums des courses en Méditerranée du circuit Mini et s’offre le luxe d’une victoire d’étape de la course « Les Sables les Açores les Sables ».

Désormais dans le sillage de Justine Mettraux, Alan Roura, Valentin Gautier et bien d’autres marins suisses célèbres, Joshua Schopfer vise une participation à la Mini-Transat 6,50.

A six mois du départ de la Mini Transat, Joshua Schopfer à plaisir de vous inviter à une soirée de présentation de son projet :

le 27 mars à 18h30 au Tender

Venez le soutenir nombreux, pour en apprendre plus sur son ambitieux objectif, traverser l’Atlantique en solitaire sur le plus petit bateau de course au large du monde.

Le nombre de places est limité; merci d’avance de confirmer votre participation en cliquant sur ce lien.

Comme chaque année depuis 1986, le Club a organisé sa traditionnelle régate en mer, passage obligatoire pour être admis en qualité de challenger pour l’America’s Cup. 

Pour cette année 2025 celle-ci a été mise en place en collaboration avec le Real Club Náutico de Barcelona du 21 au 23 février.

Avec 26 J/70 et 23 Waszp sur les lignes de départ, cette édition 2025 est encore une belle réussite !

Au terme de trois courses sur les deux règlementaires pour valider la compétition, ce sont deux équipages espagnols (menés par Pablo Garcia et Luis Martin Cabiedes) et un danois (mené par Sten Mohr) qui montent sur le podium dans la catégorie J/70.

Chez les Waszp, l’espagnol Pablo Astiazaran Pèrez-Cela termine en haut du podium, suivi du français Hippolyte Gruet, devant le norvégien Martinius Melleby Hopstock.

Merci au Real Club Náutico de Barcelona pour cette fructueuse collaboration et pour l’accueil réservé à l’ensemble des équipages venus de toute l’Europe.

La Genevoise a franchi la ligne d’arrivée samedi 25 janvier à 14h38, bouclant le tour du monde en 76 jours 01 heure et 36 min, se plaçant comme la concurrente féminine la plus rapide sur ce tour du monde en solitaire. Améliorant de 11 jours le record de Clarisse Crémer, Justine établit un nouveau standard dans l’histoire de la compétition.

À bord de son IMOCA TeamWork, Justine a parcouru les océans du globe avec une maîtrise, une détermination et un courage exemplaires. Les dernières étapes dans l’Atlantique Nord n’ont pas été de tout repos, marquées par des conditions météorologiques extrêmes, mais elle a su naviguer avec maîtrise et résilience jusqu’à la ligne d’arrivée.

Justine marque cette édition en terminant cinq fois première : première femme et première internationale, première avec un bateau d’ancienne génération, première Suissesse à boucler un Vendée Globe, tout cela, lors de sa première participation.

La Société Nautique de Genève est fière de compter Justine parmi ses membres ! Bravo, Justine, pour cette aventure hors du commun et pour avoir porté si haut les couleurs de la Nautique et de la Suisse !

Retrouvez interviews et images ici sur le site du Vendée Globe

Membre du Club, Alicia de Pfyffer prépare la Mini Transat 2025. Elle vient de mettre un terme à sa saison, qu’elle conclut au 9ème rang et première femme du classement annuel des ministes. « C’est vraiment une belle année qui se conclut, qui me rend fière de ce que j’ai accompli », déclare-t-elle avec enthousiasme.

Cette année, Alicia a vu son travail récompensé par de bons résultats, notamment en intégrant dès le début de la saison le top 10 du championnat des Minis. Mais ce qui l’a encore plus motivée, ce sont ses deux premières courses en Méditerranée. La première, une régate de 500 milles, lui a permis de décrocher la 6ème place. La deuxième, également longue de 500 milles, l’a vue monter sur la troisième marche du podium. « Ces bons résultats m’ont vraiment donné confiance. J’évolue bien et ça me donne encore plus envie de continuer à progresser », confie Alicia.

La dernière course de la saison, longue de 1000 milles entre Palma et Melilla (et retour), s’est terminée la semaine passée. Associée à Edouard Golbery, également membre de la SNG, Alicia s’y est classée à une belle sixième place. « Ça s’est très bien passé avec Edouard et il m’a beaucoup apporté grâce à son expérience acquise dans la classe Figaro. Par contre cette fois c’est moi qui était la skipper, les rôles étaient donc inversés et c’était une expérience intéressante! »

Lorsqu’elle ne navigue pas en Méditerranée, Alicia s’entraîne à Lorient avec le fameux coach Tanguy Leglatin. « Travailler avec lui a été une expérience incroyable», raconte-t-elle avec un sourire. « J’ai énormément appris à ses côtés et cela m’a permis d’évoluer dans ma manière de naviguer. C’était une année de progrès constants et je me sens plus forte et sereine sur l’eau. »

Alicia n’a pas seulement cherché à multiplier les courses : elle a aussi accumulé le maximum de milles afin de garantir sa qualification à la Mini. « J’ai lancé ma campagne au mois de mars et j’ai cherché à participer à un maximum de courses. J’ai ramené mon bateau en Méditerranée pour compléter mes milles et être vraiment sûre d’être qualifiée pour la Mini Transat.»

Alicia saura prochainement si elle est qualifiée, tout comme Joshua Schopfer, également candidat à la grande Transat de l’année prochaine sous les couleurs de la SNG.

À bord de son bateau, Alicia se sent bien. « C’est un vrai bonheur de naviguer en solitaire sur un voilier que je connais parfaitement. Je me sens à l’aise et je peux vraiment le pousser. Il est solide et bien préparé, avec des équipements de qualité grâce à mon partenariat avec Gottifredi Maffioli. Plus je navigue, plus je prends du plaisir et j’arrive à mieux gérer mon stress, même quand les conditions sont difficiles. »

Alicia porte fièrement les couleurs de l’organisation internationale CHIP (Child Identity Protection), qui vise à garantir l’intégrité, la transparence et l’accessibilité de l’identité de chaque enfant en ce qui concerne son nom, sa nationalité et ses relations familiales, ainsi que le rétablissement rapide de tous les éléments manquants. « Collaborer avec des associations comme CHIP, c’est quelque chose qui me tient à cœur. Ça rajoute un aspect humain et solidaire à cette aventure, et c’est quelque chose que j’aimerais continuer à développer. »

Pour Alicia de Pfyffer, cette saison s’est bien déroulée mais sa campagne est loin d’être terminée. « Je suis à fond, et j’ai vraiment hâte de continuer cette aventure l’année prochaine. Les défis sont encore nombreux, mais je suis plus motivée que jamais à les relever ! »

Propos recueillis par Alexia Blanc

Ce dimanche 10 novembre, à 13h02, Justine Mettraux, à bord de l’IMOCA TeamWork Team Snef a pris le départ de son premier Vendée Globe. L’aboutissement d’un peu plus de deux années de travail pour la skipper suisse, ses partenaires et son équipe technique. Les conditions du départ, calmes, voire très calmes, de secteur Nord-Est ont permis à tout le monde de partir sereinement.

Justine Mettraux, juste avant de partir rejoindre son IMOCA ce matin :
« Ce matin je vais bien, j’ai pu bien dormir, ce qui est une bonne nouvelle ! J’essaie de me dire que je connais bien mon bateau que je sais ou je vais. Il va falloir que je trouve le rythme de la course intelligemment en prenant soin de mon bateau et ça devrait bien se passer. Le programme dans l’immédiat ce sera de remettre à jour la météo, Julien (Villion, ndlr) est déjà en train d’y travailler dans le bateau. Comme ça on sera bien à jour pour le début de la course. On va partir dans un flux très faible de Nord-Est, au portant donc, jusqu’au Cap Finisterre. Une fois arrivée à ce premier point de passage, le vent va se renforcer, et, selon le moment auquel on passe on devrait avoir entre 30 et 40 noeuds de vent donc il faudra doser, être prudent, mais ça ne devrait pas durer trop longtemps. Ensuite, la descente au portant jusqu’au pot-au-noir sera plutôt tranquille quoi que stratégique car il n’y a pas beaucoup de vent sur la zone et les alizés ne sont pas très bien établis. Il y aura donc du jeu, mais tout ça arrivera dans au moins une semaine donc ce n’est pas encore bien calé. »

Suivez Justine Mettraux ici !

La suissesse Justine Mettraux brillante membre du Club tire ses premiers bords sur le lac Léman sur le bateau familial puis au Centre d’Entraînement à la Régate de Genève et attrape très vite le virus de la régate et du large. En 2013 pour sa première grande course au large, elle boucle la Mini Transat en 2e position sous les couleurs de TeamWork. Elle continue de s’entraîner et de progresser en participant à toutes les grandes courses océaniques : Volvo Ocean Race, Solitaire du Figaro, Transat Jacques Vabre, etc. En 2022, son sponsor historique, TeamWork, rachète un foiler de dernière génération pour lui permettre de préparer le Vendée Globe 2024.

La saison de compétition en ski nautique s’est terminé fin septembre avec le Geneva Trophy, qui se déroulait au lac de la Rena, à Bourg-en-Bresse. Sept membres de la Nautique ont participé à cette compétition, tous en slalom.

Jessica Mahfar a remporté la compétition en slalom, dans la catégorie des moins de 10 ans, elle a été jusqu’à 49 km/h, son record jusqu’à présent : « Elle a explosé sa performance », explique Claude Pérez, responsable du ski nautique au Club. « Cela fait deux ou trois ans qu’elle skie régulièrement mais cette année elle s’y est vraiment mise à fond et elle fait maintenant partie de la relève suisse. »

Chez les +65, Bernard Kurer a remporté la victoire tandis que Christian De Berg s’est classé deuxième. Richard Ormond a remporté la compétition dans la catégorie des +55. Retrouvez lees résultats complets ci-dessous.
Les Championnats suisses se sont déroulés au mois de juillet, également à Bourg-en-Bresse. Le Club a décroché sept médailles d’or, quatre en argent et 1 en bronze. La semaine précédant ces championnats, Claude Pérez a organisé un stage d’entraînement sur le même lieu, avec quelques skieurs de la Nautique : « Jessica Mahfar a vraiment bien progressé lors de ce stage », précise Claude. « Les championnats suisses étaient sa première compétition et elle a décroché l’argent (2,5 à 37). »

Noan Borel a performé lors de cet événement : l’or en slalom et en figures avec 3’060 points (U17), l’argent en saut (Open et U17) et l’or en combiné (Open et U17). En Slalom dans la catégorie Open, Vincent Stadlbaur a décroché l’or et Jean Barenghi le bronze tandis que chez les femmes l’or a été remporté par Pernelle Grobet et l’argent par Alizée Paturel. Richard Ormond a également décroché l’or, mais en +55 et Karl Mathet s’est classé 4ème en U21.

Outre les Championnats suisses en juillet, les mois d’août et de septembre ont été marqués par les Championnats d’Europe des différentes catégories. Retrouvez les résultats des membres du Club ci-dessous.

Résultats du Geneva Trophy (21-22 septembre 2024)

  • Jessica Mahfar : 1ère  2 bouées à 49 km/h (U10)
  • Christian De Berg : 2ème 1 bouée à 16 m (+65)
  • Bernard Kurer : 1er 3 bouées à 12 m (+65)
  • Richard Ormond : 1er 5 bouées à 12 m (+55)
  • Alizée Paturel : 2ème 4 bouées à 12 m (Open)
  • Pernelle Grobet : 1ère 3 bouées à 11m (Open)
  • Marc Olivier Pialoux: 1er 3 bouées à 13 m (+35)

Résultats des Championnats d’Europe

  • 1 au 4 août : Championnats du Monde U17 (Calgary, Canada). Noan Borel 30ème en slalom 1,5 à 12m – 32ème en figures 2200 pts.
  • 9 au 11 août : Championnats d’Europe Open (Bordeaux, France). Pernelle Grobet 11ème en slalom 3 à 11m.
  • 14 au 18 août : Championnats d’Europe +65 (Sesena, Espagne). Bernard Kurer 2ème 2 à 12m.
  • 21 au 25 août : Championnats d’Europe U17 (Recetto, Italie). Noan Borel 13ème en slalom 1 à 11m – 14ème en figures 2910 pts.
  • 10 au 15 septembre : Championnats d’Europe U21 (Lacanau, France). Karl Mathet 27ème en slalom 3 à 12m.

Le jeune membre du Club, âgé de 22 ans, vient de disputer la Youth America’s Cup à bord du voilier AC40 Alinghi Red Bull Racing en tant que barreur tribord. Il y a sept ans à peine, il régatait encore en Optimist avec le Sailing Team de la SNG. Il nous parle de cette aventure hors du commun.

Arnaud, quel bilan tires-tu de ta participation à la Youth America’s Cup ?
Arnaud Grange : C’était une aventure exceptionnelle, qui a débuté avec la phase de sélection il y a plus d’un an. Nous étions plus de cent candidats et à la fin il n’en restait que six. Nous nous sommes retrouvés à bord de l’AC40 en début d’année, dans une structure incroyable. Je n’ai jamais vu un truc pareil!

Comment s’est déroulé ton quotidien lors de la phase de préparation ?
Nous nous sommes très rapidement sentis bien intégrés. Avec l’équipe de la Youth, nous avons tous fait de l’Optimist ensemble donc nous nous connaissions déjà très bien. Et les autres nous ont aussi très bien accueillis. Nous faisions vraiment partie de l’équipe, nous mangions ensemble, allions à la gym etc. Ensuite chaque équipe avait sa préparation spécifique et nos fonctions étaient clairement délimitées.

Comment cela se passait-il concrètement ?
Dans un premier temps, nous avons fait de nombreux allers-retours entre Genève et Barcelone. Nous avions un bureau dans la base, et nous pouvions aussi utiliser le simulateur. Ce dernier est identique au voilier; on y navigue à quatre, avec exactement les mêmes fonctions que sur le vrai voilier. Mais rien ne remplace la navigation.

Le voilier est-il compliqué ?


Non, pas vraiment, il faut juste comprendre les boutons et ne pas se tromper. Les barreurs s’occupent de la barre, de faire monter et descendre les foils, de l’angle (rake) du safran, de la hauteur de vol ainsi que de la tactique. D’une façon générale, ceux qui naviguent au vent ont plus de travail mais il est essentiel de bien communiquer en permanence et c’est l’une des choses que nous avons le plus travaillé en simulateur. Par contre les voiliers ne sont pas du tout physiques, tous les réglages se font à l’hydraulique, il n’y a pas de manoeuvres lors desquelles on travaille sur le pont, c’est assez bizarre. Ceci dit il faut être en bonne forme, tant physiquement que mentalement.

Comment s’est passée la prise en mains du voilier ?
Nous avons pas mal navigué ce printemps, puis en juillet nous avons fait des régates d’entraînement avec les autres équipes. Mais nous n’avons eu que deux jours de navigation en août, c’est mon seul regret.

Et tout d’un coup, c’est la Youth America’s Cup; comment t’es tu senti le matin de la première course ?
Franchement bien. Avec l’équipe, on était très concentrés, on se sentait prêts. Aussi excités, bien sûr, mais confiants. On s’est retrouvés sur l’eau avec des conditions assez soutenues et pas mal de vagues, c’était très intense.

Comment as-tu vécu ces régates ?
Il y a eu trois jours de régates, c’est passé très vite. Les courses sont d’une intensité incroyable. On avance souvent à plus de 40 noeuds et on croise les autres voiliers à moins de dix mètres, c’est dingue. Mais en même temps on se sent en contrôle, on ne ressent pas vraiment cette vitesse élevée. Les régates étaient incroyablement serrées; il est arrivé que toutes les équipes passent la ligne d’arrivée en moins de vingt secondes, c’était fantastique. Au niveau du classement, nous n’avons pas obtenu le résultat que nous espérions mais comme nous avons moins navigué que les autres équipes, c’est un résultat assez logique.

Certaines équipes, notamment les français, ont beaucoup souffert de problèmes techniques, comment cela s’est-il passé pour vous ?
Nous avons aussi eu des problèmes qui nous ont pénalisés. Nous avons dû abandonner une manche et nous avons eu des soucis techniques sur trois autres courses, notamment avec les foils qui remontaient tout seul. C’était très frustrant, les bateaux ne sont pas 100% fiables. Il faut comprendre qu’avant la course, notre AC40 était dans notre base. C’est nous qui nous en occupions et nous avons bénéficié du soutien de toute l’équipe Alinghi Red Bull Racing. En revanche, dès le début des courses, les organisateurs les ont pris en mains et nous n’avions plus le droit d’intervenir. Ils ont eu un peu de peine à gérer toutes les demandes et les soucis des différentes équipes, c’est dommage.

Comment vois-tu la suite, et comment envisages-tu ton avenir ?
D’abord, je dois terminer mon Bachelor; je suis en troisième année en finance à l’HEC Lausanne. Au niveau voile, je n’ai encore aucune idée de ce que je vais faire. J’aimerais bien naviguer en Moth car c’est une série très simple: on prend son bateau et on va naviguer. Pour ce qui est de l’America’s Cup, tout va dépendre du vainqueur et des décisions qu’il prendra. C’est clair que je serais très content de pouvoir continuer à naviguer sur ces voiliers si c’est possible, et que ça m’intéresserait aussi de rejoindre l’équipe principale s’ils font appel à moi, mais c’est impossible de prédire l’avenir.

La 52ème édition du BCGE Tour du Léman à l’Aviron s’est déroulée samedi au départ de la Société Nautique de Genève. L’équipage eNeRGie BaWü remporte la victoire sur un parcours modifié en raison des prévisions météorologiques défavorables.

L’événement a réuni dix-huit équipes, soit 88 rameuses et rameurs ce week-end. La course s’est déroulée sur un parcours réduit à 140 kilomètres (au lieu de 160) en raison des conditions météorologiques : les concurrent·e·s ont fait demi-tour à Rivaz et sont resté·e·s le long de la côte suisse, moins exposée aux vagues.

L’équipage allemand « eNeRGie BaWü » a remporté la victoire au terme de 10 heures, 55 minutes et 03 secondes d’effort intense. Il devance son concurrent direct, l’équipage suisse « 44West », de 19 minutes et 23 secondes.

« C’était une course difficile et nous ne pensions pas pouvoir renverser la situation, car l’équipe 44West était vraiment rapide au début », a déclaré Mark Müller à l’arrivée. « Nous avons dû remplacer un membre de notre équipe au dernier moment car il était malade. Un autre rameur est venu hier de Stuttgart pour faire la course avec nous. »

L’équipage « 44West » était en tête pendant les deux tiers de la course. Au large de Lausanne, il devançait encore l’équipe « eNeRGie BaWü » de huit minutes, mais ce dernier a progressivement comblé son retard. Les deux équipes de tête se sont alors livré une bataille pendant une douzaine de kilomètres. L’équipe « 44West » a ensuite pris tous les risques en effectuant une rotation d’équipage pendant que les autres équipiers continuaient à ramer. L’un d’eux est alors tombé à l’eau; c’est à ce moment que la victoire s’est jouée.

Les rameurs de « 44West » profitaient du BCGE Tour du Léman à l’Aviron pour effectuer une dernière course longue distance, ce type de courses étant assez rare, avant de se lancer sur leur projet de record de la traversée de l’Atlantique l’année prochaine.

La décision prise par le Comité d’organisation de raccourcir le Tour a été bien acceptée par les concurrents. « Les premiers arrivés m’ont dit qu’ils étaient très heureux de notre décision », a précisé Stéphane Trachsler, président du Comité d’organisation. « Ils voyaient bien comment était la météo de l’autre côté du lac, et ils étaient tous ravis que l’on reste sur le côté suisse où il était plus agréable de ramer. C’était une édition complexe pour les organisateurs avec cette insécurité météo. Heureusement que nous avions une équipe soudée pour l’organisation de cette manifestation, que je remercie chaleureusement. Un grand bravo à tous les rameurs et rameuses ayant pris part à la course et à l’année prochaine ! »

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